une délégation égyptienne en Israël pour discuter d’une trêve à Gaza

une délégation égyptienne en Israël pour discuter d’une trêve à Gaza
Descriptive text here

Un nouvel espoir. Une délégation égyptienne est attendue en Israël ce vendredi, dans l’espoir de faire avancer les négociations pour une trêve et la libération des otages à .

Ce nouveau cycle de négociations intervient plus de six mois après l’attaque sans précédent du Hamas contre l’État juif et le déclenchement de la guerre en représailles dans l’enclave palestinienne. Jusqu’à présent, les négociations en faveur d’une nouvelle trêve, menées par le Qatar, l’Égypte et les États-Unis, n’ont pas abouti. Depuis le début du conflit, les combats n’ont cessé que pendant une semaine, fin novembre. Ce court a permis la libération de 80 otages détenus par le Hamas.

Nouveau projet de trêve

Selon les médias israéliens, le cabinet de guerre a discuté d’un nouveau plan de trêve associé à la libération des otages. Selon le site Walla, qui cite un haut responsable israélien sans le nommer, les discussions portent plus spécifiquement sur une proposition de libération initiale de 20 otages considérée comme des cas « humanitaires ».

Les dirigeants de 18 pays, dont les États-Unis, la , le Royaume- et le Brésil, ont appelé jeudi le Hamas à « la libération immédiate de tous les otages ». “L’accord sur la table pour libérer les otages permettrait un cessez-le-feu immédiat et prolongé à Gaza”, poursuit le texte.

Jeudi, des proches d’otages ont manifesté une nouvelle fois à Tel-Aviv, pour faire pression sur le gouvernement afin d’obtenir leur libération. Certains avaient les mains liées et tachées de rouge, la bouche recouverte d’un pansement marqué du chiffre « 202 », le nombre de jours écoulés depuis le 7 octobre, ou portaient une pancarte avec la mention « Un accord d’otages maintenant ».

Le Hamas a publié mercredi une vidéo de l’otage Hersh Goldberg-Polin, une décision considérée par la presse locale comme visant, entre autres, à faire pression sur Israël dans les pourparlers. S’exprimant probablement sous la contrainte, cet Israélo-Américain de 23 ans accuse Benjamin Netanyahu et les membres de son gouvernement d’avoir « abandonné » les otages dans cette vidéo.

Craintes pour Rafah

L’armée israélienne prépare toujours une opération terrestre à Rafah, le “dernier” bastion du mouvement islamiste situé dans le sud du territoire, que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu estime nécessaire pour “vaincre” le Hamas et libérer plus d’une centaine d’otages. toujours détenu à Gaza. La ville est déjà bombardée par les avions. Dans la nuit de jeudi à vendredi, des témoins ont fait état de bombardements dans le secteur de Rafah.

Le porte-parole du gouvernement israélien, David Mencer, a annoncé jeudi que le cabinet de guerre s’était réuni « pour discuter des moyens de détruire les bataillons restants du Hamas ». Un responsable politique du Hamas, Ghazi Hamad, a de son côté assuré à l’AFP depuis le Qatar qu’un assaut sur Rafah ne permettrait pas à Israël d’obtenir “ce qu’il veut”, à savoir “éliminer le Hamas ou récupérer” les otages.

De nombreuses capitales et organisations humanitaires craignent, en cas d’offensive, un bain de sang dans cette ville frontalière avec l’Egypte, refuge de près d’un million et demi de Palestiniens.

Par ailleurs, les nouvelles négociations débuteront alors que l’armée israélienne et le Hezbollah libanais – mouvement soutenu par l’Iran et allié du Hamas palestinien – échangeront des tirs de missiles dans la nuit de jeudi à vendredi.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV 15 taux de comptes d’épargne qui dépassent de loin l’inflation en mai
NEXT A Plérin, la deuxième Fête du Citoyen attend plus de riverains, samedi 25 mai