le chanteur a voulu « simuler un suicide » pour que sa femme ne parte pas – Libération – .

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Quatre jours après qu’une balle de revolver a transpercé la poitrine du chanteur dans un espace d’accueil des Gens du voyage à Biscarrosse, le procureur des Landes a tenu une conférence de presse ce jeudi 25 avril.

Une conférence de presse très attendue. Ce jeudi 25 avril, le procureur de la République de Mont-de-Marsan (Landes), Olivier Janson, a affirmé que le chanteur Kendji Girac avait clairement été touché par un « tir à bout portant », au niveau “du mamelon gauche”, “à proximité immédiate du cœur”. “Les conséquences de cette fusillade auraient pu être bien plus graves qu’elles ne le sont”, assure le procureur sur la base des observations du médecin légiste. Il décrit longuement les fonctionnalités de l’arme utilisée et déclare : « Conclusion : un accident, une fusillade intempestive […] est jugé impossible » dans les circonstances étudiées par les enquêteurs. “Il ne peut y avoir de tir sans que cette arme soit mise en service et que les recommandations en la matière soient utilisées très clairement”, précise-t-il.

Le procureur a ensuite relaté le témoignage de la compagne, Soraya M., dans lequel elle a décrit plusieurs disputes survenues dans la nuit concernant la consommation d’alcool de Kendji Girac. Egalement, sur le bruit que le chanteur faisait à l’intérieur de la caravane puis dans sa voiture. Après avoir réveillé leur fille à deux reprises, Soraya M. se rend dans la chambre avec leur fille. Elle entend alors son compagnon fouiller dans les placards du salon, puis un coup de feu. « Ce dont je suis absolument certain, c’est qu’il n’y avait personne d’autre. Ce ne peut être que celui qui s’est suicidé, intentionnellement ou accidentellement. a-t-elle déclaré aux enquêteurs, précisant que Kendji Girac lui avait déjà dit qu’il « il allait se tirer une balle ou se trancher la gorge » lors de litiges antérieurs.

Le procureur précise que le taux d’alcool du chanteur était de 2,5 grammes par litre de sang, et que des traces de cocaïne avaient été retrouvées dans son organisme. D’après les premières investigations, « Il n’y a pas de place entre le mur et Kendji Girac pour qu’un tiers soit là. La version d’un tir réalisé par un tiers n’est pas compatible avec les constatations. ajoute le procureur.

Cette conférence de presse du procureur des Landes intervient quatre jours après qu’une balle de revolver a transpercé le torse du chanteur dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 avril, dans un espace d’accueil des Gens du voyage à Biscarrosse. Hospitalisé à l’hôpital Haut-Lévêque de Pessac, au sud-ouest de Bordeaux, Kendji Girac, 27 ans, a alors expliqué aux secours qu’il avait acheté l’arme, un Colt 45, dans une brocante et s’était blessé en la manipulant. qu’il se trouvait avec sa femme et leur petite fille à l’intérieur d’une caravane, selon une Source proche du dossier.

Entendu par les enquêteurs pendant près de deux heures et demie, mercredi 24 avril, il a encore évoqué un «tir accidentel” alors que “très alcoolique”, selon des sources proches du dossier. Des témoins, dont sa compagne, ont également été entendus. « Ce n’est pas un règlement de comptes, c’est un accident. Il a joué avec le truc et bam »Emilio, un sexagénaire résidant dans le camp d’accueil qui s’est présenté comme l’oncle de Kendji Girac, l’a déclaré lundi à l’AFP.

Une arme du même modèle a été retrouvée sans chargeur dans un buisson à proximité de l’accueil des Voyageurs de Biscarrosse, où se trouvait le chanteur cette nuit-là. Le jour où le chanteur a été admis aux urgences, le procureur de Mont-de-Marsan a ouvert une enquête pour «tentative d’homicide volontaire» après de premiers témoignages jugés «confus« . Le chanteur “c’est bien” et est “sorti du bois», a déclaré mardi son manager, Hakim Nassouh.

 
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