« Une quinzaine de familles de produits expliquer la moitié de la croissance des marques distributeurs sur la période, en particulier dans les aliments frais, d’épicerie et surgelés», résume José Argüelles, directeur de NielsenIQ, dans une interview pour le journal Le Figaro.
« Prix Mini » (Système U), « Marque Repère » (Leclerc), « Pâturages » (Intermarché), « Reflets de France » (Carrefour), « Nos régions ont du talent » (Leclerc)… On les voit maintenant partout dans les magasins depuis la flambée des prix alimentaires, qui ont bondi de plus de 20% avec le début de la guerre en Ukraine.
Il y en a désormais pour « tous les goûts et toutes les classes sociales »
Un long moment, déprécié par rapport aux grandes marquesces produits dont les recettes et les packagings sont conçus par les marques et la production réalisée par des sous-traitants, reviennent en force dans les rayons et sous toutes les formes, souligne l’article du Figaro : « Bio, qualité, sans gluten, premiers prix…
Il y en a désormais « pour tous les goûts et toutes les classes sociales ». Le packaging devient également plus sophistiqué pour attirer le consommateur. Certaines marques ont même des labels premium comme Monoprix Gourmet chez Monoprix, Mmm ! pour Auchan, ou U Saveurs pour Système U, précise l’article du Figaro.
« Je me tourne principalement vers les marques propres des grandes marques, sans préférence : pour les yaourts probiotiques, confitures et produits régionaux, comme les « Reflets de France », qui sont de très bonne qualité et à des prix raisonnables », explique un jeune retraité. Pour les produits qui sortent plus de l’ordinaire, en revanche, je choisis des marques plus spécialisées, précise-t-elle encore.
Selon le journal spécialisé dans l’information de la grande distribution LSA, les fortes promotions des marques nationales servaient jusqu’à présent à un levier efficace pour stopper la progression du TDM« Ce n’est pas parce que c’est en promotion que le client achètera davantage de marques distributeurs.
Le principal avantage des marques distributeurs ? Son prix. Soit 25% moins cher que les marques nationales. Ainsi, les marques distributeurs ont capté 34,6 % des dépenses françaises en produits de consommation l’année dernière, selon le panéliste NielsenIQ du Figaro.
Côté non alimentaire, Face à la fin des promotions massives, avec la nouvelle loi Decroizailles, les consommateurs se tourneront très certainement vers les marques distributeurs, analyse également la revue spécialisée. Julie, caissière de l’hypermarché Leclerc, confirme : « Il y a beaucoup de produits non alimentaires, comme l’hygiène et le soin, le ménage et la papeterie. »
Circana, cabinet de conseil, ne s’y trompe pas en précisant que les conséquences d’Egalim sur les produits non alimentaires se font déjà sentir : « La marque distributeur gagne des positions en volume dans 83 % des catégories DPH en 2023, y compris sur les catégories où elle est moins établi, explique le panéliste à LSA.
Vidéo du jour
Ci-dessous, dans notre diaporama, les produits MDD, vers laquelle les Français se tournent depuis maintenant plus de deux ans :
