“Il s’agit d’une ancienne route qui n’a bénéficié d’aucune intervention depuis longtemps”, explique la ville de Mons. « Au lancement du projet, nous pensions pouvoir le doubler mais les équipes se sont rendu compte que les canalisations étaient trop anciennes et les dégâts trop importants.« De ce fait, le chantier a été arrêté afin d’étudier les différentes solutions possibles.
A savoir le revêtement de l’ovoïde ou la mise en place d’un nouveau réseau d’assainissement, sachant que l’ovoïde existant se situe sous les impétrants et qu’en cas de pose de l’axe routier, l’entreprise réaliserait tous les branchements d’eau, dans un état avancé de délabrement. Finalement, c’est l’installation d’un nouveau drainage qui a été privilégiée par les autorités municipales.
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« Le collège municipal a réagi rapidement en décidant d’arrêter le chantier et de se repositionner. Il faut savoir que le passage des caméras ne permet pas toujours d’avoir une vision précise de l’état du drainage. Ce n’est qu’en ouvrant qu’on se rend compte de la réalité, comme celle-ci est plus dégradée qu’on ne le pensait, il a fallu changer d’avis.»
Aujourd’hui, les travaux ont repris sur le chantier. « Nous avons deux mois de retard – un mois d’arrêt et un mois d’intervention. En apparence, rien ne change par rapport à ce qui était prévu. L’intervention complémentaire se concentre « dans les intestins », au niveau des écoulements. Un coût supplémentaire pour la ville, qui doit supporter une majoration d’environ 110 000 euros.
« C’est la réalité des projets de rénovation, nous savons que nous risquons d’être confrontés à des imprévus. » Les travaux doivent permettre le renouvellement complet des trottoirs en pavés de béton et des voiries via la pose d’un revêtement hydrocarbure. Le budget initialement prévu était de 1,7 million d’euros, auquel s’ajoute donc un excédent de 110 000 euros.
La phase de construction actuelle devrait s’achever à la fin de cette année ou au début de l’année prochaine.
