la campagne présidentielle de tous les dangers

la campagne présidentielle de tous les dangers
la campagne présidentielle de tous les dangers

« À quelle distance se trouvait Oswald de Kennedy ? : c’est ce que Thomas Matthew Crooks recherchait sur Google le 6 juillet, une semaine avant de tenter d’assassiner Donald Trump. Dans la foulée, il s’est inscrit le même jour à la réunion de l’ancien président à Butler, une banlieue de Pittsburgh en Pennsylvanie, selon un rapport d’étape rendu public le 25 septembre par une commission d’enquête du Sénat américain. Ce document de 133 pages fait froid dans le dos, car il détaille avec précision des faits qui auraient pu tourner à la catastrophe.

On apprend que le 8 juillet, Crooks a effectué des reconnaissances sur place et tapé dans Google le mot-clé « AGR International », le nom de l’entreprise située juste à côté du site choisi par Trump pour réunir ses militants. Il a donc bien préparé son coup. Le 13 juillet (jour J), à 15h51, il a fait voler un drone à près de 200 mètres du site pendant 11 minutes, alors que Donald Trump s’apprêtait à monter sur scène deux heures plus tard. A 16h26, il a été repéré puis photographié par un policier local, alors qu’il rôdait autour du bâtiment de l’AGR, équipé d’un télémètre, un appareil qui permet de mesurer les distances à distance. A 18h05, il grimpe sur le toit du bâtiment AGR en escaladant les caissons de climatisation. Il y est resté six minutes, le temps de tirer huit balles, dont une dans l’oreille de Donald Trump, avant d’être lui-même tué par un tireur embusqué.

Le rapport pointe des dysfonctionnements entre les policiers locaux et les services secrets qui n’utilisaient pas les mêmes canaux de communication, et surtout une absence de leadership dans la chaîne de commandement. “Tout ce qui s’est passé ce jour-là était prévisible et évitable”, déplore le sénateur Gary Peters, qui préside la commission d’enquête. On ne sait toujours pas comment les services secrets ont pu ne pas sécuriser le toit du bâtiment de l’AGR. Et le mobile du tueur reste encore un mystère.

Donald Trump protégé en permanence par des fenêtres pare-balles

Pourtant, depuis cette tentative d’assassinat, Donald Trump est contraint de tenir ses meetings entouré de vitres pare-balles qui le protègent. Le 15 septembre, il a échappé de peu à une autre tentative d’assassinat perpétrée par un homme, Ryan Routh, qui avait tenté de lui tirer dessus alors qu’il jouait au golf dans son club de West Palm Beach.

Mardi 24 septembre, l’ancien président a appris qu’il était également la cible du régime iranien. Trump a été “informé” ce jour-là par des agents de la Direction nationale du renseignement, chargée de la lutte contre le terrorisme, des tentatives de Téhéran “de l’assassiner”, a indiqué son porte-parole Steve Cheung. Une information confirmée par les autorités fédérales, qui ont également récemment fait état du piratage par Téhéran des serveurs de campagne du candidat républicain.

Le reste après cette annonce

Tant de menaces pèsent sur Kamala Harris

Kamala Harris, qui bénéficie d’un niveau de protection plus élevé depuis le début de la campagne car vice-présidente, n’est pas en reste. L’un de ses bureaux électoraux à Tempe, en Arizona, a été visé le 23 septembre, pour la deuxième fois depuis le début du mois. Des impacts de balles ont été constatés dans les fenêtres, mais les locaux étaient vides, il n’y a donc pas eu de victimes.

Si elle n’a pas subi de tentative d’assassinat, elle est dans le collimateur de Moscou, qui orchestre la diffusion de fausses vidéos de propagande à son encontre. C’est ce qu’ont déclaré la semaine dernière des chercheurs de Microsoft qui ont rapporté une fausse vidéo l’accusant d’un délit de fuite dans un accident de voiture qui a provoqué la paralysie d’une jeune fille de 13 ans, alors qu’elle était procureure. l’État de Californie. Vu par près de 10 millions de personnes sur X (anciennement Twitter), le clip entièrement fabriqué est devenu viral.

Vendredi dernier, la Chambre des Représentants a adopté à l’unanimité une loi obligeant le directeur des services secrets à « appliquer les mêmes normes concernant la détermination du nombre d’agents affectés à la protection des présidents, vice-présidents et principaux candidats » à la présidentielle. élection. Donald Trump bénéficie désormais du même niveau de sécurité que Kamala Harris.

Preuve que cette campagne est devenue l’une des plus dangereuses que l’Amérique ait connue depuis des décennies.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Toulouse s’impose logiquement à Pau (14-22) et prend temporairement l’avantage
NEXT Diagonale des imbéciles. Qui est Manon Bohard, gagnante du Grand Raid de la Réunion ? . Sport