le juge, qui a libéré le suspect début septembre, avait reconnu « le risque de répétition des actes criminels »

le juge, qui a libéré le suspect début septembre, avait reconnu « le risque de répétition des actes criminels »
le juge, qui a libéré le suspect début septembre, avait reconnu « le risque de répétition des actes criminels »

Les funérailles de Philippine auront lieu ce vendredi 27 septembre à la cathédrale Saint-Louis de Versailles.

Le profil du suspect du meurtre de Philippine suscite de nombreuses interrogations. Cet homme de 22 ans avait déjà été condamné pour viol, des faits commis alors qu’il était mineur. A la fin de sa peine de prison, il avait été placé dans un centre de rétention en attendant son expulsion vers le Maroc. Il avait été libéré avant, début septembre.

De nationalité marocaine, il a été arrêté mardi 24 septembre à Genève, en Suisse. Identifié sous le nom de Taha O., il était connu des autorités judiciaires pour une affaire de viol commise en 2019 dans le Val-d’Oise, pour laquelle il avait été condamné à 7 ans de prison. Il était également soumis à une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF).

L’homme avait été placé dans un centre de rétention administrative mais a été libéré début septembre, malgré « le risque de répétition des actes criminels »indique l’ordonnance du juge des libertés et de la détention (JLD), datée du 3 septembre, consultée par Le Figaro et FranceInfo. Malgré cela, le juge ne demande pas une quatrième prolongation de sa détention dans le centre de Metz où il a été placé en juin dernier, à l’issue de sa peine de prison pour viol.

Selon le juge, « aucun comportement de la personne concernée qui aurait constitué une menace ou un trouble à l’ordre public pendant la période de la 3e prolongation n’a été signalé »comme l’exige l’article 742-5 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile afin de pouvoir « autoriser une 4e prolongation », nos collègues soulignent. Cependant, il note « Compte tenu de cette condamnation pénale (NDLR : pour viol), et de la situation personnelle de l’intéressé, qui n’a ni logement, ni insertion sociale ou professionnelle, et ne dispose d’aucun revenu, le risque de récidive des faits délictueux, et donc de menace à l’ordre public, ne peut être exclu. »

 
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