Suzuki Swift (2024) – Premières impressions – Actualités – .

Depuis 20 ans, la Swift est le véhicule le plus vendu de Suzuki. C’est donc avec prudence que le constructeur japonais a décidé de renouveler son modèle phare, vendu à plus de 200 000 unités depuis 2004. Ainsi, l’esthétique des Kei Car, ces voitures japonaises au style cubique offrant un intérieur spacieux, est généralement conservé. tout comme les dimensions contenues qui ont fait le succès de cette citadine. Car selon le constructeur, son design est le premier critère d’achat pour les clients de la Suzuki Swift.

Qualité de vie à bord

© Thomas ANTOINE/Équipe ACE

A l’intérieur, tous les plastiques sont durs mais bien assemblés.

À l’intérieur, tout a changé, à commencer par l’écran tactile central de 9 pouces désormais placé dans la partie supérieure de la planche de bord. Seul le combiné d’instruments conserve ses compteurs à aiguilles, là où de nombreux concurrents, certes plus chers, adoptent une version numérique.

En termes d’ergonomie, ce n’est pas une panacée. La consultation de l’ordinateur de bord, au centre du combiné d’instruments, n’est pas très intuitive : il faut agir sur la tige placée en haut à droite de ce dernier, mais elle est cachée par le volant, et difficile d’accès. identifiable par sa couleur noire. Ce n’est pas mieux du côté de l’écran central, où il faudra taper sur plusieurs icônes et menus avant de trouver la fonction souhaitée.

Bonne nouvelle néanmoins : la voiture intègre désormais la connexion sans fil pour CarPlay et Android Auto et même la commande vocale. Pour compléter l’enrichissement très net du niveau d’équipement, on note l’intégration, dès l’entrée de gamme, de la climatisation, de la caméra de recul, du système de navigation (qui mériterait d’être plus précis), de l’accès à bord et du démarrage sans clé ou encore du Suzuki connectique, gratuite pendant 3 ans (puis 45 € par an). Celui-ci vous permet, via l’application adaptée, d’être averti si vous avez quitté le véhicule sans verrouiller les portes ni éteindre les phares. Il permet également de consulter le niveau de carburant, l’autonomie et la consommation moyenne, de géolocaliser votre véhicule ou encore de recevoir des notifications relatives à l’entretien.

© Thomas ANTOINE/Équipe ACE

Le combiné d’instruments analogique est lisible mais la gestion de l’ordinateur de bord est peu pratique.

Côté matériaux, il n’y a pas de réelle évolution en termes de qualité et tous ceux utilisés dans l’habitacle sont des plastiques durs. Heureusement, ils sont bien assemblés et ne laissent échapper aucune vibration ni grincement désagréable, même lorsque le revêtement de la route est médiocre. Autre bon point, l’intérieur s’éclaircit avec l’adoption d’une couleur claire en bas de planche de bord. On apprécie également l’espace de vie avec de bons volumes à l’avant et à l’arrière. L’accès aux places arrière est également assez aisé grâce à une large ouverture. Si les occupants disposeront également de suffisamment d’espace, tant en hauteur que pour les jambes, on regrettera une assise un peu trop plate et manquant de maintien. Une version plus profonde aurait été préférable.

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Les passagers auront un accès facile aux sièges arrière.

En matière d’espace de stockage, le Swift se situe plutôt dans la moyenne du segment. La boîte à gants est assez pratique mais les espaces de rangement dans les panneaux de porte sont un peu exigus. De son côté, le coffre offre un volume moyen de 265 litres. C’est un peu moins qu’une Toyota Yaris (284 litres) et on est loin de la référence de la catégorie, la Renault Clio et ses 391 litres. Heureusement, il est pratique à charger grâce à une ouverture assez large. Dommage que le sol soit en dessous du seuil de chargement : une marche qui demandera un minimum d’effort pour placer les valises à l’intérieur.

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© Marie Lizak – Suzuki

Le coffre est facile à charger malgré un petit obstacle à franchir.

Conduite

Sous le capot, le moteur micro-hybride SHVS 12V est totalement inédit (dommage qu’il ne permette pas de rouler en mode électrique, même sur une courte distance). Il se compose d’un nouveau bloc 3 cylindres de 1,2 litre, développant une puissance de 82 ch pour un couple de 112 Nm, associé au système hybride Suzuki SHVS 12 V. Il s’agit d’un alterno-démarreur de 1,94 kW qui, en plus d’assurer la fonction stop & start, peut assister le moteur lorsque de la puissance est nécessaire. Il est associé à une petite batterie de 36 Wh. Si, sur le papier, les données peuvent paraître un peu justes, en réalité on a affaire à un ensemble très agréable à utiliser et assez efficace. Cela est dû en partie au poids contenu de la citadine qui avoisine la tonne (entre 919 et 1 037 kg).

La nouvelle Swift reçoit en option une boîte de vitesses manuelle à 5 rapports ou une boîte automatique CVT. Elle peut également bénéficier d’une transmission intégrale, ce qui reste très rare sur le segment des citadines.

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© Marie Lizak – Suzuki

Le nouveau bloc 3 cylindres est un exemple de sobriété.

Nous avons pris le contrôle de la version à boîte de vitesses manuelle qui devrait représenter la grande majorité des ventes. Annoncé avec une consommation de 4,4 l/100 km, nous avons été agréablement surpris de constater que le chiffre affiché au tableau de bord était de 4,5 l/100 km ! Ce résultat a été obtenu sur un parcours composé de villes et de routes de campagne, sans embouteillages et en roulant sereinement. Mais, même en accélérant un peu le rythme, l’appétit ne nous enlève pas et le compteur affiche alors 5,4 l/100 km, ce qui est tout à fait raisonnable. Sur la route, nous avons constaté la présence de bruits de roulement et d’air vers 100 km/h. Les premiers s’intensifient lorsque la route se dégrade et peuvent être désagréables. La faille présente également un amortissement qui peut s’avérer ferme sur de petits défauts de la chaussée. En revanche, le comportement routier est sain et irréprochable. En ville, nous avons particulièrement apprécié le petit rayon de braquage de 9,6 m, qui rend la voiture très maniable. De plus, l’excellente visibilité permet de manœuvrer sans encombre, au point de rendre les aides proposées quasiment inutiles.

Sécurité

La Suzuki Swift reçoit de nouvelles aides à la conduite active, ce qui la met en conformité avec la réglementation européenne relative à la sécurité routière GSR 2 qui entrera en vigueur en juillet 2024. Ainsi dès le premier niveau de finition, on retrouve la détection des cyclistes et des piétons, côté alerte de collision, alerte de somnolence, régulateur de vitesse adaptatif, détection d’angle mort, alerte de circulation inversée, etc.

La Suzuki Swift en résumé

La nouvelle génération de Suzuki Swift réalise des progrès significatifs tant en termes d’agrément de conduite qu’en termes d’équipements. Spacieux malgré sa petite taille, il offre une bonne maniabilité mais aussi une très faible consommation. Son prix augmente un peu, de 18 990 €, et augmente de 1 500 € par rapport à la version précédente, mais la technologie embarquée compense largement cette différence. Cela le place néanmoins dans une position délicate par rapport à la concurrence. La Swift est en effet au même prix qu’une Renault Clio (à partir de 18 700 €) ou une Peugeot 208 (à partir de 18 770 €), deux modèles un peu mieux finis et surtout un peu plus spacieux et polyvalents. Ce qui reste à l’avantage des Japonais, c’est la possibilité d’avoir quatre roues motrices mais surtout un meilleur équipement et une garantie de 3 ans.

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© Thomas ANTOINE/Équipe ACE

Le +

  • Visibilité
  • Maniabilité en ville
  • Consommation
  • Comportement de conduite sain

LE –

  • Une ergonomie perfectible
  • Bruits de roulement
  • Confort arrière
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© Thomas ANTOINE/Équipe ACE

 
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