Trois jours après la découverte du corps de Philippine, une étudiante de 19 ans, enterrée dans le bois de Boulogne, la police a interpellé le suspect en Suisse, mardi 24 septembre. Il a utilisé la carte bancaire de la jeune fille et a rallumé son téléphone, permettant aux enquêteurs de le localiser. Le suspect, âgé de 22 ans, venait tout juste de sortir de prison, après avoir purgé sa peine. 5 ans de prison pour un viol commis en 2019.
Les faits se sont déroulés dans une forêt du Val-d’Oise, il n’avait que 17 ans à l’époque. Pour ce viol, le Marocain a été condamné à sept ans de prisonIl a pu sortir plus tôt en juin dernier grâce au programme de réduction de peine. Cet homme était en situation irrégulière en France et devait être expulsé.
À sa sortie de prison, il a été directement pemprisonné dans un centre de détention administrative puisqu’il était soumis à une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Pour expulser un étranger vers son pays d’origine, il est nécessaire d’obtenir un laissez-passer consulaire. Dans ce cas précis, Ce sésame devait être délivré par le Maroc, mais le document tarda à arriver.
Le juge des libertés de détention a décidé le 3 septembre libérer le suspect en résidence surveillée, y compris l’obligation de se présenter à un commissariat de police. Le lendemain, le 4 septembre, le fameux laissez-passer arrive, mais il est trop tard, le Marocain n’a pas respecté son assignation à résidence. Introuvable, il est inscrit au fichier des personnes recherchées le 19 septembre, la veille du meurtre de la jeune Philippine.
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