notée 4,3 sur 5, cette fabuleuse Palme d’Or a été validée par 5,4 millions de spectateurs – Actualité Cinéma – .

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Palme d’or au Festival de Cannes en 1957 vu par plus de 5,4 millions de spectateurs, « Quand passent les cigognes » est une pure merveille du cinéma soviétique. Un mélodrame au lyrisme époustouflant, à voir sur Prime Video.

Moscou, 1941, Veronika et Boris sont follement amoureux. Mais l’Allemagne envahit la Russie, Boris s’engage et part au front. Mark, son cousin, évite l’enrôlement et reste avec Veronika, qu’il convoite également. Sans nouvelles de son fiancé, dans le chaos de la guerre, la jeune femme finit par épouser Mark à contrecœur. Dans l’espoir de retrouver Boris, elle accepte un emploi d’infirmière dans un hôpital de Moscou et découvre l’horreur du conflit.

Mis au service d’un appareil d’État totalitaire et scrupuleusement encadré, le cinéma soviétique a néanmoins su se glisser dans ce carcan pour produire nombre de chefs-d’œuvre absolus. Il faut dire que, armés parfois de moyens quasi illimités et d’une inventivité folle, certains cinéastes russes ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour des œuvres qui ont marqué l’histoire du cinéma.

C’est le cas de Mikhaïl Kalatozov ; un cinéaste vénéré (entre autres) par Scorsese, qui a fait redécouvrir au monde son film révolutionnaire (dans tous les sens du terme) Soy Cuba, au cadrage complètement fou.

Une Palme et 5,4 millions de spectateurs

Sorti en 1957, Palme d’Or au Festival de Cannes et réussissant à attirer pas moins de 5,4 millions de spectateurs – le 3e plus gros succès jamais observé au box-office français pour un film palmé – Quand le Passe-Cigognes est une pure merveille de mélodrame et de sensibilité, porté à bout de bras par la sublime Tatiana Samoilova, surnommée la « Audrey Hepburn russe ».

Réalisé pendant la (brève) période de libéralisation qui suivit la mort de Joseph Staline, Quand les cigognes passent représenta le premier succès international du cinéma soviétique après la Seconde Guerre mondiale.

Tournant le dos au réalisme socialiste, Kalatozov livre une œuvre d’images expressionnistes, parfois presque surréalistes, truffées de mouvements de caméra et de plans séquences prodigieux encore disséqués dans les écoles de cinéma.

Très loin d’être une œuvre propagandiste et antimilitariste d’un lyrisme époustouflant, Quand les cigognes passent mérite tous les éloges. A voir ou revoir sur Prime Vidéo !

 
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