Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté mardi le Conseil de sécurité de l’ONU à forcer la Russie à faire la paix avec Kiev, tout en dénonçant l’Iran et la Corée du Nord comme des « complices » de la guerre de son pays.
« La Russie ne peut être forcée à la paix qu’en la forçant, et c’est exactement ce qu’il faut faire : forcer la Russie à la paix », a déclaré Zelensky lors d’une session du Conseil sur l’Ukraine en marge d’une semaine de réunions « de haut niveau » de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.
Le président ukrainien, qui se trouve aux Etats-Unis depuis dimanche soir, doit également présenter à son homologue américain Joe Biden et au Congrès à Washington les détails de son « plan de victoire » visant à mettre fin à l’invasion russe de son pays.
L’Iran et la Corée du Nord
M. Zelensky a pointé du doigt l’Iran et la Corée du Nord, qu’il accuse d’aider la machine de guerre russe en Ukraine.
« La Russie n’a aucune raison légitime – absolument aucune – de faire de l’Iran et de la Corée du Nord des complices de facto de sa guerre criminelle en Europe, avec leurs armes qui nous tuent, qui tuent des Ukrainiens », a déclaré le chef de l’État ukrainien, qui s’est transformé en chef de guerre depuis l’invasion de son pays en février 2022.
Décès à Kharkiv
Au moins trois personnes ont été tuées mardi et plus de 30 blessées dans une nouvelle attaque russe contre un quartier résidentiel de Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine régulièrement touchée par des frappes, selon les autorités ukrainiennes.
Lors de cette session du Conseil de sécurité, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a appelé la communauté internationale à agir pour dénoncer l’aide militaire de Téhéran et Pyongyang à Moscou.
« Le soutien de Téhéran et de Pyongyang aide (le président russe Vladimir) Poutine à infliger des carnages, des souffrances et des ruines à des hommes, des femmes et des enfants ukrainiens innocents », a-t-il déclaré.
Pékin pour la « paix »
Son homologue chinois Wang Yi a assuré que Pékin n’était « pas partie prenante » au conflit et qu’au contraire il prônait la « paix ».
« La Chine n’est pas à l’origine de la crise ukrainienne et n’y participe pas. Elle a toujours été du côté de la paix », a-t-il déclaré, rejetant les accusations américaines selon lesquelles la Chine apporterait un soutien à Moscou.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
