« Aujourd’hui, beaucoup de films ne parlent de rien et ne sont pas connectés à la réalité »

Ours d’or de la dernière Berlinale, « Dahomey » de la Franco-Sénégalaise Mati Diop questionne le passé colonial et l’identité africaine. Des questions qui taraudent depuis toujours la réalisatrice.


Article réservé aux abonnés




Co-gérante de MAD, journaliste au pôle Culture

By Gaëlle Moury

Publié le 24/09/2024 à 19h45
Temps de lecture : 12 min

DMati Diop a toujours questionné ses racines. Bien qu’elle ait grandi à Paris, la cinéaste a toujours baigné dans sa double identité franco-sénégalaise. C’est ce qu’elle continue d’explorer dans DahomeyUn documentaire précieux récompensé par l’Ours d’or à Berlin, où elle revient sur la restitution par la de 26 œuvres volées au Bénin. Une plongée dans l’héritage colonial, guidée par le personnage d’une statue ayant fait partie du convoi et surtout par sa voix. Un personnage qui raconte comment il a été arraché à sa terre, à ses racines, et comment son identité s’est ainsi dissoute.

Dahomey est né d’une urgence. Alors que vous prépariez un autre film, vous avez décidé de vous y consacrer. Qu’a suscité chez vous cette histoire de restitution ?



Cet article est réservé aux abonnés

Accédez à des informations nationales et internationales vérifiées et décryptées
1€/semaine pendant 4 semaines (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :
  • Accès illimité à tous les articles, dossiers et rapports de l’équipe éditoriale
  • Le journal en version numérique (PDF)
  • Confort de lecture avec publicité limitée
 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV aide financière au logement
NEXT Lézat-sur-Lèze. Great success for Heritage Day