l’histoire de deux vies misérables

l’histoire de deux vies misérables
l’histoire de deux vies misérables

Since Monday September 23, Sandrine Bruneau has been jugé pour meurtre devant la cour d’assises du Loiret. Cette femme de 51 ans est accusée d’avoir, en novembre 2021 à Châteauneuf sur Loire, tué sa belle-mère, Marie- Lenormand (veuve Bruneau), l’épouse de son père. La victime, âgée de 71 ans, avait été tuée à coups de pied de biche. Ce mardi, lors de cette deuxième journée d’audience, la relation entre les deux femmes a été évoquée. Une relation tendue sur fond de misère sociale.

A travers les différents témoins et experts qui se sont exprimés le 24 septembre aux assises du Loiret, les jurés ont entendu l’histoire de deux existences misérables qui se heurtent et qui ont conduit à l’irréparable. Il y a d’abord le parcours de l’accusé, au chômage, rongé par l’alcool. Sandrine Bruneau does not suffer “sans maladie mentale« mais elle est décrite par l’expert psychiatre comme »anxieux, rigide, méfiant« plus que d’habitude et avec un profond ressentiment, un »rancune profonde« envers sa belle-mère.

Colère et ressentiment

Pour Sandrine Bruneau, c’est elle, cette belle-mère, Marie France Lenormand qui est la responsable de la mort de son pèredécédé d’un cancer en 2019. Des documents hospitaliers attestent de cette maladie qui a emporté subitement ce père, Joseph Bruneau. Malgré cela, l’accusée persiste, elle évoque même un empoisonnement. Marie-France Bruneau est la cause du malaise de son père, elle a profité de «sa gentillesse, de sa maison« La colère est aussi n’ayant pas été informée de son hospitalisationpire depuis le jour de sa mort.

Les procédures judiciaires mettent en lumière une autre existence, celle de la victime. Escroquée par des mandats incessants envoyés en Afrique, elle a presque plus d’argent pour subvenir à ses besoins. “Elle m’a donné de l’argent pour acheter une boîte de pâté pour elle et le chat.” témoigne une voisine, membre des services sociaux de Châteauneuf-sur-Loire. Elle contracte des prêts auprès fausses signaturesnotamment celle de Joseph Bruneau pour des crédits d’un montant de 60 000 euros.

Une maison insalubre

Décrite par des témoins comme manipulatrice et dissolue, sa maison est insalubre.C’était très, très, très sale avec des excréments de chat partout.” dit l’infirmière qui lui prodiguait des soins. La mairie devra intervenir mais après avoir nettoyé, la saleté revient. Au tribunal, ses trois enfants, qui ont tous coupé les ponts avec elle parfois depuis des années, réclament justice en larmes. Une mère est une mère.Je ne l’aimais pas, je ne l’aime toujours pas” a déclaré l’accusé au tribunal à l’issue de l’audience.

 
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