Un clip de rap pour sensibiliser les jeunes aux dangers du gaz hilarant

Un clip de rap pour sensibiliser les jeunes aux dangers du gaz hilarant
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Un clip de rap a été réalisé pour sensibiliser les jeunes aux dangers du gaz hilarant, compte tenu de l’augmentation du nombre de bonbonnes de protoxyde d’azote retrouvées dans les rues de Bourges.

Plusieurs jeunes ont réalisé un clip vidéo pour sensibiliser au protoxyde d’azote. Coline, Assada, Souleymane, Khalil, Aaliyah et Vivien expliquent tour à tour à travers les paroles de leur rap, les dangers de ce soi-disant gaz hilarant qui séduit de plus en plus de jeunes.

L’initiative de ce projet est basée sur un constat. Depuis plus de deux ans, les agents de nettoyage urbains voient le nombre de cartouches et de bidons de protoxyde d’azote augmenter. Ce gaz, que l’on achète pour fabriquer de la chantilly, est détourné de l’usage domestique pour ses propriétés euphorisantes.

La prévention

Pour lutter contre cette nouvelle tendance, la voix a été donnée aux jeunes. “Qui mieux que les jeunes pour parler aux jeunes”, remarque Magali Bessard, première adjointe, qui représentait le maire de Bourges. « Fort de ce constat, lors d’une journée d’échanges, il nous a été demandé de réaliser une vidéo pour sensibiliser au « proto ».

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L’idée du rap vient des jeunes », explique Mounir Soufiani, éducateur à Apleat-Acep qui a supervisé sa création avec le soutien d’Addictions France. Les jeunes bénévoles ont réalisé le clip en deux mois, pour le lancement du Printemps de Bourges aujourd’hui. Elle sera diffusée sur le stand « Make the break », et à d’autres occasions comme la Coupe du monde des quartiers, début mai, pour sensibiliser le plus de jeunes possible.

Double mise

« Ce combat est à l’intersection des enjeux environnementaux et de santé publique », explique Magali Bessard. En 2023, entre janvier et août, 800 canisters ont été retrouvés à Bourges, soit une vingtaine par semaine. Les gaz, associés à l’alcool ou aux drogues, augmentent les risques neurologiques et entraînent une dépendance. » Le recyclage des capsules pose également un problème, la ville n’étant pas équipée pour cela.

Tristan-Sacha Bruchet

 
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