le soulagement de sa famille après une journée d’angoisse

le soulagement de sa famille après une journée d’angoisse
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” Il parle ! Ah, il parle ! » raconte, tout sourire, un homme de la famille de Kendji Girac. Il est 19h30, lundi 22 avril, lorsque la mère, les cousins, oncles et tantes du gagnant de « The Voice », en 2014, quittent l’hôpital Haut-Lévêque de Pessac (33). Après avoir été opéré dans l’après-midi, le jeune homme de 27 ans est tiré d’affaire et le soulagement accompagne le départ de ses proches.

A 5h30 ce même jour, les pompiers sont appelés auprès d’un homme blessé par balle dans le quartier très fréquenté de Biscarrosse dans les Landes. A leur arrivée, ils découvrent qu’il s’agit du chanteur Kendji Girac. « Le médecin du Samu, assisté du SDIS, a constaté que Kendji Girac avait une blessure par balle au thorax. Il a été établi par la suite que cette blessure transfixiante avait été provoquée par un projectile pénétrant au niveau de la cage thoracique et débouchant au niveau du dos”, précise lundi soir dans un communiqué Olivier Janson, le procureur de la République du Mont-de- Marsan.

L’angoisse d’une mère

Transporté à l’hôpital Haut-Lévêque de Pessac, Kendji Girac, dont le pronostic vital n’aurait jamais été compromis contrairement à ce qui avait été initialement annoncé, a été rapidement suivi par sa nombreuse tribu. En début d’après-midi, dans la petite cafétéria de l’établissement aux chaises orange, l’inquiétude de ses proches est visible.

Plus encore sur le visage de sa mère, Carmen Maillé, ses longs cheveux bruns attachés en chignon, enveloppés dans une toison duveteuse couleur crème. Bordés de cernes noirs, ses yeux trahissent une grande angoisse. Les femmes de la famille se pressent autour d’elle, la serrent dans leurs bras et lui tiennent la main. Les hommes font les cent pas devant l’hôpital, fumant cigarette sur cigarette. « Nous ne dirons rien pour le moment », ont-ils simplement répondu aux questions des journalistes venus nombreux au chevet de l’artiste.

Un Colt 45 acheté la veille

La journée se déroule au rythme des allées et venues des cousins ​​de Kendji Girac de tous âges. Son agent indique qu’aucune déclaration ne sera faite, alors que les questions se multiplient sur les circonstances de cette blessure par balle. Conscient, le chanteur aurait expliqué aux premiers gendarmes intervenus à Biscarrosse qu’il avait acheté la veille le Colt 45 dans une brocante. Après une dispute avec sa compagne Soraya, cette dernière l’aurait expulsé de leur caravane. C’est à ce moment, en manipulant l’arme, que le coup de feu partit seul, le blessant à la poitrine.

Le reste après cette annonce

«Il m’a dit : ‘Merci, monsieur.’»

Vers 15 heures, une infirmière se rend chez Carmen Maillé. Ils échangent quelques mots et la mère de Kendji et plusieurs membres de la famille suivent l’infirmière vers le premier étage où se trouvent les urgences et l’unité de soins intensifs. « Nous l’avons rencontré alors qu’il sortait des urgences adultes », racontent un père et sa fille, hospitalisés dans cet hôpital. Il était sur la civière, il portait un masque, je pense qu’ils l’emmenaient en opération. Je lui ai levé le pouce, il a dit : « Merci, monsieur. » L’adolescent sourit. Elle est ravie d’avoir rencontré l’homme dont elle a été fan tout au long de son enfance.

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Biscarosse, le 22 avril 2024. C’est la zone des Voyageurs où Kendji Girac a été blessé.

© Paris Match

Les heures qui suivent doivent être interminables pour les proches de Kendji. Ils sortent, rentrent à l’hôpital, ressortent encore prendre l’air, permettre aux plus jeunes de se dégourdir les jambes. Et enfin, à 19h30, immense soulagement, visible sur tous les visages, lorsque le chanteur a pu se reposer. ” Il va tres bien ! Nous sommes heureux ! » lâche un homme de sa famille.

Ouverture d’une information judiciaire

Quant aux circonstances ? Personne ne veut répondre. Certains évoquent la même version donnée par l’artiste. D’autres disent qu’il s’agissait d’une bagarre et d’un coup de feu qui s’est déclenché tout seul. D’ailleurs, dans l’après-midi, les hommes restés à la cafétéria lors de l’intervention chirurgicale de l’auteur d’Andalouse parlaient avec animation de la chasse et de leurs armes. « Mon fusil est sensible, il faut être prudent. »

La thèse accidentelle est envisagée par les enquêteurs qui ont retrouvé le revolver, probablement à l’origine de la fusillade, dans un fossé du quartier très fréquenté de Biscarrosse. Toutefois, et pour tenter de faire la lumière sur cette importante blessure par balle, le parquet de Mont-de-Marsan a ouvert une information judiciaire pour tentative d’homicide volontaire.

« La loi du silence »

Lundi soir, alors qu’un soleil bas couvrait d’or les sommets des Maritimes, les occupants du camp de Biscarrosse avaient le visage fermé. « On vous dit la même chose que les autres journalistes : on a dit ce qu’on avait à dire à la police, on n’a rien à vous dire. »

Une femme conseille aux journalistes de Paris Match de ne pas avancer dans le camp. « Ils ne seront pas contents », murmure-t-elle. Et puis, après avoir regardé les hommes qui partent : « Vous savez, ici, les hommes ne disent rien. La loi du silence. »

 
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