Cette course est définitivement imprévisible

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Cette course est définitivement imprévisible

Les sommets

Santos et Emegha ont des idées en tête…Tous deux buteurs face à Rennes, puis à Lyon, le Brésilien Andrey Santos et le Néerlandais Emmanuel Emegha frappent décidément ensemble en ce début de saison. Le premier a réduit le score à 30et minute d’une cacahuète sous la barre transversale après un double arrêt de Chevalier au moment même où l’on se demandait comment les Bleus, menés et malmenés, allaient pouvoir refaire surface. Le Néerlandais, alors passeur décisif sur le troisième but des Alsaciens de Sebastian Nanasi, a sans doute réalisé son meilleur match depuis son arrivée en Alsace à l’été 2023, même s’il a manqué la balle de break à la 78eet.

Nanasi aussi… Et trois également pour l’ailier international suédois qui a lui aussi marqué. Un but très subtil inscrit à la 66e minuteet sur un ballon piqué au-dessus de Chevalier, après un doublé classique avec son partenaire néerlandais. L’ancien joueur de Malmö avait déjà marqué deux autres buts du droit avec sang-froid à Lyon et contre Angers. Il ne faut pas oublier qu’il aurait probablement dû également bénéficier d’un penalty pour une faute de Meunier à la 36e minute.et (voir ci-dessous).

Les Bleus ne devraient jamais être enterrés. A Lyon, ils ont mené 3-1 avant de perdre pied en onze minutes et de perdre 4-3 fin août. Trois semaines plus tard, ils ont raté leur début de match et ce diable d’Edon Zhegrova, auteur d’un doublé, leur en a fait payer cher. Mais quand ils semblaient au fond du gouffre, les Strasbourgeois en sont ressortis comme des diables de leurs boîtes. Ils sont décidément imprévisibles, dans le bon comme dans le mauvais sens du terme. Et comme cela semble être leur marque de fabrique, il va falloir s’y habituer. Leurs résultats en pâtissent parfois, mais pas le spectacle, sauf peut-être contre Angers dimanche où ils étaient un cran en dessous.

Les flops

Les Bleus ont encore une fois subi des vagues. Avant que Santos ne relance les espoirs de son équipe après une demi-heure de jeu, il faut avouer qu’on voyait mal les hommes de Liam Rosenior, écrasés par l’étau lillois, relever la tête. On l’a dit : les Dogues menaient 2-0 grâce à un doublé du Kosovar Edon Zhegrova (15et et 27et) et il n’y avait pas grand chose à redire.

Malgré la titularisation de Mamadou Sarr pour ses débuts officiels chez les Bleus, à la place d’un Abakar Sylla hésitant, la défense souffrait le martyre et était ouverte à tous les vents. Il a fallu un but inscrit sur un tir billard, après un centre de Bakwa dévié par Mandi et repoussé deux fois par Chevalier pour que Santos mette son équipe sur les bons rails. A Lyon, les Racingmen avaient connu un terrible passage à vide une dizaine de minutes après l’heure de jeu. Cette fois, ils ont pris l’eau dans la première demi-heure.

Les regrets des occasions manquées. Entre un but refusé pour hors-jeu de Saïdou Sow qui l’avait dévié involontairement du dos, dans le fond du but lillois, une tête de Santos qui partait de toute façon dans cette direction (56et) ou les duels perdus par Bakwa (75et) et Megha (78et) face à Chevalier, les Strasbourgeois ont eu plusieurs occasions de tuer le match. Ils regretteront sans doute longtemps de ne pas avoir fait le break alors qu’ils en avaient l’occasion. Résultat, ils enchaînent un troisième match sans succès, avec deux points pris sur neuf.

Incapable de garder le score. Les coéquipiers d’Habib Diarra avaient ouvert le score lors de leurs quatre premiers matches et n’avaient remporté qu’un seul match. Cette fois, ils ont effacé un déficit de deux buts, puis ont pris l’avantage grâce à leur petit feu follet Sebastian Nanasi, à moins d’une heure de la fin. Mais ils ont été surpris par une faute inutile de Marvin Senaya sur Tiago Santos dans la surface à la 82e minute.etsynonyme d’un penalty transformé par Jonathan David deux minutes plus tard. Et ils laissent ainsi filer une nouvelle fois des points qui étaient à leur portée.

Le penalty de Nanasi a été refusé. Jérôme Brisard a-t-il commis une erreur manifeste à la 36e ?et minute en ne sifflant pas de penalty lorsque le latéral belge du LOSC, Thomas Meunier, a déséquilibré Sebastian Nanasi à l’intérieur de la surface, au milieu ? Évidemment, la VAR a estimé que non et n’a pas demandé à l’arbitre central de venir voir les images. La trébuchement de Meunier semblait évident, même si le Scandinave avait déjà commencé à tomber avant d’être touché. On a en effet vu des penaltys sifflés pour moins que ça.

 
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