Est-il vrai que la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit ? – .

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AFP

Près de Nantes, une « oasis » verte pour les enfants handicapés déscolarisés

Des petites maisons en pierre, des ânes, une rivière. Tiphaine de Saint-Vincent a souhaité un écrin de verdure « apaisé » pour les enfants handicapés et non scolarisés que son association accueille à Couëron, près de Nantes, depuis septembre. Malo, son fils de 8 ans, souffre d’un trouble neurologique. En raison d’un retard d’apprentissage, il a abandonné l’école la dernière année scolaire, après cinq années de maternelle. Inscrit sur liste d’attente pour intégrer une classe de l’Ulis, spécialisée dans l’accueil d’enfants handicapés, ou un institut médico-éducatif (IME), il fréquente en attendant le centre d’accueil fondé par ses parents, l’Oasis des talents. Une quinzaine d’enfants et adolescents déficients intellectuels sont inscrits deux après-midi par semaine dans ce « tiers-lieu » entouré d’animaux et de verdure, où ils suivent des ateliers d’éducation spécialisée, de sport, de psychomotricité ou de thérapie par le jeu. “Ces enfants, après la maternelle, on leur dit : +tu peux rentrer à la maison parce que ta place n’est pas ici+. Ils savent qu’ils sont exclus et surtout c’est un âge où ils ont besoin des autres, sinon ils régressent”, raconte Tiphaine de Saint-Vincent, 36 ans. En début d’année, Soumaya, une petite fille de 7 ans autiste sévère, passait ses séances de thérapie par le jeu assise seule, toujours dans le même coin, avec le même jouet dans les mains, raconte Delphine Maire, une des compagnes. Aujourd’hui, elle sort de son environnement, elle explore, elle interagit avec les autres. A son échelle, elle prend des risques», explique-t-elle. Assise sur un tapis coloré, au milieu de la dinette, la petite fille lui sert une tasse de thé imaginaire. Des milliers d’enfants handicapés n’ont pas accès à une scolarité adaptée en France, déplorait en septembre l’Unapei, l’une des principales associations du secteur de la déficience intellectuelle. Selon une étude réalisée auprès d’un échantillon de 2 103 enfants pris en charge par ses antennes locales, dans six régions de France, 23 % d’entre eux n’ont « aucune heure de scolarité » par semaine, 28 % entre 0 et 6 heures, 22 % entre 6 heures et 6 heures. et 12 heures et 27% bénéficient de plus de 12 heures d’enseignement hebdomadaire. – « Répit » -En cours de sport, Hamza, 13 ans, tire des ballons entre deux blocs. D’abord, avant de se présenter, l’adolescent demande une date de naissance : il la connaît, par tête. , retrouvez-le le jour de la semaine. Souffrant du syndrome d’Asperger sévère, Hamza est également sur la liste d’attente pour rejoindre un EMI. En attendant, sa mère le dépose chaque jour au collège, pour deux heures de cours. « Plus rien, faute d’AESH (accompagnement des étudiants handicapés) », explique Afef Letaief, 41 ans, qui dit se consacrer à son fils « à 100 % ». Ancienne professeur d’anglais, Tiphaine de Saint Vincent a également arrêté de travailler pour s’occuper à plein temps de son fils. L’Oasis des Talents, structure gratuite et financée exclusivement par des fonds privés, a été créée avec trois objectifs, explique-t-elle : « Offrir de la stimulation et de la socialisation aux enfants, et aussi du répit à leurs parents. » « Une mère a pleuré devant moi. Lorsqu’on élève à plein temps un enfant qui peut avoir besoin d’attention jour et nuit, se retrouver à huis clos devient parfois difficile », affirme la jeune femme. Selon les chiffres du gouvernement, le nombre d’enfants handicapés admis à l’école a fortement augmenté au cours de la dernière année scolaire par rapport aux années précédentes : ils étaient plus de 430 000, soit 34% de plus qu’en 2017. Le nombre d’AESH a également augmenté de 42% depuis 2017, selon la même Source. Tiphaine de Saint-Vincent, comme d’autres associations en France, déplore cependant les « carences » de l’État dans l’accompagnement des enfants handicapés. “On ne peut rien proposer, ces enfants ont besoin de repères : des ateliers, des amis, un parc, c’est quelque chose.” ld/et/lbx

 
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