La célébration de la Journée internationale de la Terre est un moment solennel pour rappeler les urgences liées à la vie humaine sur celle-ci, face au changement climatique.
Ainsi à Kolda, les sujets pour parler du terroir ne manquent pas, notamment l’assèchement des cours d’eau, l’augmentation de la chaleur, la rareté des pluies et le déficit de rendement.
À cela s’ajoutent une pollution plastique importante sur les surfaces agricoles et fluviales, une exploitation forestière excessive et des émissions de gaz à effet de serre. Selon les scientifiques, la terre étouffe car ses principaux poumons sont attaqués, notamment les forêts d’Amazonie et du Congo. Et la même situation se retrouve au Fouladou où les prédateurs de la forêt veulent tout détruire.
Pourtant, à Kolda, les efforts se multiplient avec des mouvements citoyens écologistes pour sensibiliser les populations à la préservation de la terre. Telle une urgence écologique, une organisation de la société civile en faveur de l’environnement sensibilise et reboise sur le terrain.
Moudjibou Rahmane Baldé, responsable de l’association ADET : « il y a eu beaucoup de discours et moins d’actions autour de ce sujet. Aujourd’hui, face à l’ampleur du changement climatique, il est urgent d’agir en ayant des défis dans quelques années, de plus, chacun doit se lancer un défi de planter et surveiller des arbres axé sur la sensibilisation aux éléments nocifs pour la terre comme le plastique.
À Kolda, le fleuve Casamance est l’exemple parfait du réchauffement climatique. Aujourd’hui, même en pleine saison des pluies, on peut se promener par endroits sur le lit de la rivière. Et tout cela n’est qu’un avertissement pour que l’humanité prenne bien soin de la terre…
