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Le Groupe Sonatrach œuvre à développer des partenariats avec des sociétés internationales afin d’assurer la pérennité de la production d’hydrocarbures. Le groupe ambitionne d’atteindre une production annuelle de 160 milliards de mètres cubes de gaz naturel à l’horizon 2060.
« Nous produisons actuellement environ 130 milliards de mètres cubes par an. Notre objectif est d’atteindre 160 milliards de mètres cubes par an de gaz naturel, avec une production stable d’ici 2060 et 2065 », a déclaré Rachid Hachich, PDG de Sonatrach, à Al Sharq, en marge de la Conférence mondiale de l’énergie « Gastech 2024 », à Houston, aux États-Unis.
« Nous devons mener les explorations nécessaires et développer la production pour maintenir le niveau de production actuel et l’augmenter dans le futur », a-t-il expliqué, ajoutant : « Le plan consiste à poursuivre l’exploration. Le secteur minier des hydrocarbures en Algérie dispose encore de ressources importantes ».
Des contrats avec ExxonMobil et Chevron seront signés « dans quelques mois »
« Pour développer tous les types d’hydrocarbures en Algérie, nous œuvrons à développer des partenariats », a-t-il dit, rappelant que Sonatrach a signé des accords avec plusieurs sociétés internationales telles que ExxonMobil (Etats-Unis), Chevron (Etats-Unis), Sinopec (Chine), Eni (Italie), Total (France), Midad (Arabie Saoudite), Tethys (Suède).
« Nous avons atteint le stade des négociations sur les contrats d’hydrocarbures avec (ExxonMobil) et (Chevron), et nous avons convenu d’accélérer ces discussions. Il est prévu que les contrats soient prêts à être signés dans quelques mois afin de développer les champs convenus dès l’année prochaine », a-t-il déclaré, selon la même Source.
Outre les négociations directes avec les entreprises mondiales, Hachichi a souligné que Sonatrach collabore avec l’Agence nationale de valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) pour lancer des appels d’offres avant la fin de l’année en cours.
Sonatrach veut un prix du baril de pétrole de 80 dollars et plus
Concernant les niveaux de prix de l’énergie favorables à Sonatrach, Hachichi a déclaré : « Nous préférons que le prix du baril de pétrole ne descende pas en dessous de 80 dollars, et 10 dollars pour un million de British thermal units (pour le gaz, ndlr) », précisant que c’est le marché qui fixe les prix en fonction de l’offre, de la demande et des évolutions sur la scène internationale.
Concernant les activités de l’entreprise sur les marchés internationaux, il a déclaré que Sonatrach approvisionne l’Allemagne et la Croatie en hydrocarbures, et qu’elle a également pénétré d’autres marchés, notamment dans le secteur pétrolier, comme la côte ouest des États-Unis, le Brésil et les Bahamas, pour répondre à la demande croissante.
« Nous cherchons à augmenter notre production pour approvisionner d’abord le marché national, puis exporter le surplus via des contrats », a indiqué le PDG de Sonatrach, soulignant : « Nous avons une capacité d’exportation de gaz vers l’Europe par gazoduc pouvant atteindre 43 milliards de mètres cubes par an, et nous disposons de quatre complexes de liquéfaction de gaz. Cela nous donne une grande flexibilité, en fonction de la demande en Europe ».
