Alors que Michel Barnier espère finaliser son gouvernement dans la journée, la présence du MoDem « pas complètement confirmée »

Alors que Michel Barnier espère finaliser son gouvernement dans la journée, la présence du MoDem « pas complètement confirmée »
Alors que Michel Barnier espère finaliser son gouvernement dans la journée, la présence du MoDem « pas complètement confirmée »

Epilogue ce week-end pour la formation du gouvernement ? Après « d’ultimes ajustements », Michel Barnier a transmis une liste de noms vendredi 20 septembre « finalisé« au chef de l’État, mais le parti de François Bayrou n’a pas encore « pas entièrement mis en œuvre » sa participation, s’inquiétant de la présence de personnalités très à droite.

Le locataire de Matignon, qui a «« pleine liberté » pour composer son équipe assure Emmanuel Macron, espère encore pouvoir la présenter « avant dimanche ».

« Tout dépend de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique »qui devra vérifier qu’aucun futur ministre n’est en difficulté avec le fisc ou n’a de conflit d’intérêt, a souligné samedi l’entourage du Premier ministre.

L’exécutif envisagerait alors une nomination officielle de ministres. « à la fin de la journée »selon TF1-LCI. En attendant, ce dernier s’est entretenu vendredi soir avec le chef de l’Etat après lui avoir adressé « la composition définitive du gouvernement »a ajouté la même Source.

JEUDI, une liste de 38 ministres, dont 16 en exercice, avait déjà été transmise au président de la République. Mais certaines personnalités très à droite (comme Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur ou, au ministère de la Famille, la sénatrice LR Laurence Garnier, opposée au mariage homosexuel) suscitent l’inquiétude au sein du camp présidentiel.

Un camp présidentiel divisé

Après deux réunions de crise vendredi autour de François Bayrou, le parti centriste a « pas entièrement mis en œuvre » sa participation en attendant la liste « finalisé » transmis à l’Elysée.

« Nous voulons voir si la tendance à droite persiste ou s’il y a eu un rééquilibrage. »explique à l’AFP Perrine Goulet, élue MoDem dans la Nièvre. « Nous voulons un gouvernement qui soit le plus en phase possible avec la répartition qui ressort des urnes.« aux élections législatives, où les Républicains n’ont obtenu que 47 députés, même si « Nous ne voulons pas que Barnier échoue. »

Et Laurence Garnier en particulier ? Le sénateur Renaissance Xavier Iacovelli est désormais pressenti pour rejoindre la Famille, selon des sources concordantes, mais son collègue LR a-t-il été maintenu dans l’équipe ou définitivement écarté ?

« Nous voulons un gouvernement qui soit le plus en phase possible avec la répartition qui ressort des urnes.«

La liste « finalisé » Le mandat de Michel Barnier sera-t-il le dernier ? Ces derniers jours, « Les noms bougent dans tous les sens »résume un conseiller ministériel. Le député macroniste Antoine Armand, un temps attendu à Bercy, ne semblait plus apparaître dans la nouvelle mouture, selon des sources concordantes.

A l’Education, le plus gros ministère, l’élue macroniste du Nord Violette Spillebout aurait été mise à l’écart. La députée Renaissance des Français de l’étranger, Anne Genetet, plus connue pour son expertise sur les questions de défense, aurait été pressentie pour ce poste, désigné par le chef de l’Etat en 2023 comme un poste de ministre de la Défense. « domaine réservé ».

Plus de deux semaines après l’arrivée de Michel Barnier à Matignon, le camp présidentiel reste divisé sur la voie à suivre. Face à ces hésitations, au nom de « intérêt collectif »Emmanuel Macron a exhorté ses alliés à “aide” le Premier ministre pour former son gouvernement.

Chez Horizons, il y a de la rumination

Mais certaines voix chez l’allié Horizons ne semblent pas plus convaincues. La nomination de Laurence Garnier est une traversée « une ligne rouge” pour Pierre-Yves Bournazel. L’ancien député du parti d’Édouard Philippe semble en revanche prêt à accepter Bruno Retailleau. « Ce n’est pas ma ligne politique, mais c’est une coalition, et une coalition est un compromis », il explique.

Alors qu’un seul ministre de plein exercice est attendu, Horizons, bien qu’enthousiaste quant à la nomination de Michel Barnier, estime également qu’elle n’a pas « a été bien traité », selon l’un de ses dirigeants.

Un autre dirigeant de l’ancienne majorité déplore que« aucune ambiguïté » Les doutes sur la politique qui sera menée par Michel Barnier n’ont pas été levés – et ne le seront sans doute pas avant sa déclaration de politique générale attendue le 1er octobre, soit près d’un mois après son arrivée à Matignon. « Aucun. Sur l’immigration, les impôts, la bioéthique… »il énumère.

Des manifestations organisées dans plusieurs villes de

La gauche, arrivée en tête des législatives, est elle aussi indignée par un futur gouvernement marqué par la droite. Écologistes et Insoumis devaient se joindre à des manifestations organisées samedi dans plusieurs villes de France par des associations, des organisations étudiantes, écologistes et féministes contre le tandem Macron-Barnier.

« C’est une question de dignité pour tout un peuple, après une élection niée et volée par le président de la République »note la cheffe de file des députés insoumis, Mathilde Panot. Et de dénoncer « les orientations politiques Macron-Le Pen du gouvernement Barnier ».

LFI entend « augmenter la pression populaire » après une première journée de manifestation le 7 septembre. A Paris, entre 20.000 et 40.000 personnes sont attendues, dont 100 à 200 éléments radicaux, selon une Source policière.

Le chef de l’Etat s’est installé à Matignon « un Premier ministre d’extrême droite, antisocial, anti-migrants, au passé homophobe, qui ne pourra gouverner qu’avec l’accord permanent de Marine Le Pen », ont écrit dans leur appel à la mobilisation le Syndicat des étudiants, l’Union syndicale et lycéenne, le Planning familial et Attac France.

 
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