Ibrahim Aqil, le numéro 2 du Hezbollah tué vendredi par l’armée israélienne au Liban, était recherché par Washington – Libération

Ibrahim Aqil, le numéro 2 du Hezbollah tué vendredi par l’armée israélienne au Liban, était recherché par Washington – Libération
Ibrahim Aqil, le numéro 2 du Hezbollah tué vendredi par l’armée israélienne au Liban, était recherché par Washington – Libération
La guerre entre le Hamas et Israëlcas

Ibrahim Aqil, tué vendredi dans une frappe israélienne dans la banlieue de Beyrouth, commandait la force Al-Radwan, l’unité d’élite du Hezbollah, et était recherché par Washington pour son implication dans les sanglants attentats antiaméricains de Beyrouth en 1983.

Deuxième haut responsable militaire du Hezbollah tué par Israël. Ce vendredi, Israël a confirmé avoir tué Ibrahim Aqil, le numéro 2 du Hezbollah, et un autre membre du groupe. « une douzaine de commandants » du mouvement terroriste. Des membres de l’organisation armée pro-iranienne se réunissaient au sous-sol d’un immeuble de la banlieue sud de Beyrouth au Liban. La frappe ciblée a fait 12 morts et 66 blessés, selon le dernier bilan du ministère libanais de la Santé.

Comme la plupart des dirigeants de la puissante formation libanaise, Ibrahim Aqil utilisait de multiples pseudonymes, dont Hajj Abdel Qader, et son nom était inconnu du grand public. Son assassinat est un camouflet pour le groupe pro-iranien, qui est le deuxième responsable militaire de très haut rang tué par Israël depuis que le mouvement islamiste a ouvert le front au Sud-Liban il y a près d’un an, pour soutenir le Hamas palestinien dans sa guerre contre Israël à Gaza.

Une unité d’élite avec des combattants expérimentés

Selon des sources proches du Hezbollah, Ibrahim Aqil était le numéro deux militaire de la puissante formation. Le numéro un militaire, Fouad Chokr, avait été tué dans une frappe similaire dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, le 30 juillet. Outre Chokr et Aqil, deux chefs militaires du Hezbollah qui commandaient deux des trois secteurs du front au Sud-Liban ont été tués : Mohammed Nasser et Taleb Abdallah. En janvier, un commandant de l’unité d’élite Al-Radwan, Wissam Tawil, avait été tué lorsque son véhicule avait été pris pour cible au Sud-Liban.

La force Al-Radwan est considérée comme le fer de lance du Hezbollah dans sa lutte contre Israël. Israël exige son retrait des zones frontalières du sud du Liban, une demande transmise par les médiateurs internationaux au Liban. Cette unité d’élite regroupe des combattants expérimentés, dont certains ont combattu en Syrie ou dans d’autres pays de la région. Depuis le début des violences au sud du Liban, ils sont en première ligne. Ses combattants sont entraînés aux assauts, notamment aux infiltrations aux frontières. L’armée israélienne accuse la force Al-Radwan d’avoir élaboré des plans pour attaquer la Galilée (nord) en cas de guerre de grande ampleur.

Recherché par Washington

Comme Fouad Chokr, Aqil a été désigné terroriste par le Trésor américain en 2015 et par le département d’Etat en 2019. Le Trésor américain avait offert sept millions de dollars pour toute information le concernant pour son rôle dans les attentats contre l’ambassade américaine à Beyrouth en avril 1983 (63 morts) et contre les Marines américains en octobre 1983 (241 soldats tués). Ces attentats ont été revendiqués par le Jihad islamique, une nébuleuse liée selon Washington au Hezbollah.

Selon le Trésor américain, il «dirigé» Prise d’otages occidentale au Liban dans les années 1980. Il a également combattu en Syrie voisine, où le Hezbollah soutient depuis 2013 le régime de Bachar al-Assad, confronté en 2011 à un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile.

 
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