C’est un débat à la rédaction. La médaille d’or olympique de basket-ball peut-elle échapper aux États-Unis ? – .

C’est un débat à la rédaction. La médaille d’or olympique de basket-ball peut-elle échapper aux États-Unis ? – .
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LeBron James, Stephen Curry, Kevin Durant, Joel Embiid… Les noms qui composeront la Team USA aux Jeux Olympiques de Paris 2024 font saliver. Le titre peut-il échapper à une équipe aussi étoilée ? Cela fait débat…

Rien n’est jamais sûr d’avance

Beaucoup m’ont dit que j’allais défendre l’indéfendable. Il faut dire qu’en découvrant le roster que Team USA présentera cet été à Paris, il était difficile de ne pas regarder fixement autant de talents NBA, de Kevin Durant à Lebron James, en passant par Jayson Tatum, Stephen Curry ou encore Devin Booker.

Oui, mais la glorieuse incertitude du sport, encore plus lorsqu’il est collectif, ne garantit jamais d’avance que l’on se parera d’or. Le penser, c’est déjà insulter l’histoire, mais aussi les autres prétendants, et il y en a. Les États-Unis partiront évidemment favoris, avec seize titres olympiques en dix-neuf participations aux Jeux. Cette statistique, en apparence insignifiante, montre que les Américains ont déjà essuyé des déceptions lors de grands événements internationaux, et les Jeux olympiques en font partie.

Ce fut notamment le cas à Athènes en 2004, où malgré une équipe composée de joueurs de la Ligue nord-américaine, les USA reçurent une véritable gifle en étant éliminés par l’Argentine en demi-finale. Autre élément à prendre en compte pour affirmer que rien n’est écrit, les différences notables (dont les fameuses règles FIBA) existant entre le basket à l’américaine et celui pratiqué sur le continent européen.

Si intrinsèquement, Team USA est la plus armée, les autres sélections présentes aligneront également des équipes avec des éléments NBA. Nikola Jokic avec la Serbie, Luca Doncic avec la Slovénie, Victor Wenbanyama et Rudy Gobert avec les Bleus, le Canadien Shai Gilgeous-Alexander, ou encore l’Espagne, toujours prompte à agacer tout le monde, seront autant de rivaux que les Américains devront affronter en considération. Attention au péché d’orgueil, car rien n’est jamais joué d’avance.

Réaffirmez votre suprématie

19/20. C’est le bilan de l’équipe masculine de basket-ball des États-Unis. 19 participations sur 20 depuis 1936 et l’intronisation du ballon orange aux Jeux Olympiques. Une seule absence, en 1980, à Moscou, sur fond de guerre froide et de conflit avec l’Union soviétique. 19 participations : 19 podiums. 16 titres glanés. Cela vous place en tant qu’homme, ou plutôt en tant que pays.

Impériaux, les Etats-Unis se montrent aussi pragmatiques puisque la concurrence est impatiente. Surtout, ils ont frôlé la déroute à Tokyo il y a trois ans. Les hommes de Steve Kerr, qui disposaient d’une équipe C-, ont été surpris d’entrée par les Bleus. Défaite inaugurale (83-76), comme premier signe de la fin de la suprématie. En grands champions et super-héros qu’ils sont, les Américains ont réagi en écartant l’Espagne et l’Australie avant de remettre le score face à la France (87-82). Un souffle chaud passa sur la nuque des Américains.



La leçon a été apprise. Cette fois, nous envoyons nos meilleurs éléments. Une équipe que l’on décrit déjà comme la « nouvelle Dream Team ». Les noms font peur : Stephen Curry, LeBron James, Kawhi Leonard, Jayson Tatum et Kevin Durant, parmi les cinq survivants de Tokyo, ou encore Joel Embiid. Annoncé du côté des Bleus, le natif du Cameroun représentera l’Oncle Sam.

Et si dans le sport, la somme des individualités ne fait pas toujours équipe, le basket fait exception. Il est plus facile de combiner cinq étoiles que onze ou quinze. Enfin, les Américains doivent effacer la désillusion de la dernière Coupe du monde et l’arrêt pris en demi-finale par l’Allemagne. Et quoi de mieux que la France, autre terre de basket, pour (r)asseoir sa suprématie ? “Ça va être amusant”, promet LeBron. Le ton est donné.

 
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