le statu quo risque de peser à nouveau sur l’inflation

le statu quo risque de peser à nouveau sur l’inflation
le statu quo risque de peser à nouveau sur l’inflation

L’inflation annuelle s’est établie à 2,7 % en août 2024, tandis que l’inflation globale pour les 12 mois se terminant en août 2024 s’élève à 4 %. Une réduction des prix à la pompe du carburant aurait pu aider le pays à réduire le taux d’inflation. Cependant, avec le statu quo, la pression inflationniste générée au niveau national sera maintenue, selon Amit Bakhirta.

Le PDG d’ANNEAU concède que la baisse des prix internationaux du pétrole n’a pas été répercutée sur l’île Maurice. « La faiblesse de la roupie mauricienne et notre incapacité à protéger notre monnaie pour inverser la tendance ne seront pas sans conséquences. A cela s’ajoutent les pressions sur les salaires qui se font sentir dans toute l’économie, ainsi que les pressions sur les prix du carburant à la pompe, qui vont influencer l’inflation », explique-t-il.

« Le prix du carburant à Maurice aurait dû baisser depuis juillet dernier où le prix du baril a atteint le niveau actuel », explique Amit Bakhirta. Le prix du baril de pétrole sur les marchés internationaux reste à son plus bas niveau depuis deux ans. Il s’établit à 70 ou 71 USD le baril contre 123 USD le baril en avril 2021.

Pour Amit Bakhirta, le prix international du pétrole reste extrêmement bas. Il avance également que les taux d’intérêt vont probablement baisser cette semaine aux États-Unis. « Il y a un ralentissement qui est anticipé aux États-Unis, mais aussi en Europe. L’idée est de ramener l’inflation à des niveaux beaucoup plus raisonnables pour les pays en développement.
« l’économie », poursuit-il.

Il aurait donc été tout à fait logique de baisser les prix après le PPC du 18 septembre. « Au-delà de l’aspect fiscal, nous avons d’énormes marges de manœuvre pour revoir les prix à la pompe. Notre stratégie fiscale peut-elle nous permettre de supprimer les taxes sur les prix des carburants ? », s’interroge-t-il. Il se dit surpris que nous soyons « étroits d’esprit » quant à la stratégie d’enveloppement des prix de l’essence et du diesel à la pompe au vu de la politique fiscale du pays.

Toutefois, le PDG d’ANNEAU considère que la décision de maintenir les prix du carburant à la pompe est de nature tactique et prudente. « Peut-être que nous essaierons de baisser les prix à des moments stratégiques dans les semaines ou les mois à venir », ajoute-t-il. Par ailleurs, avec le déficit du Compte de stabilisation des prix (PSA) passant de Rs 4,2 milliards en mai 2024 à Rs 3,8 milliards ce mois de septembre, Amit Bakhirta est d’avis que tous les éléments étaient présents pour alléger le fardeau sur les prix du carburant. « Il est clair que le PSA fait des progrès significatifs », conclut-il.

 
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