Déjà vainqueur en 2021, Pogacar a pris sa revanche dans la Doyenne qu’il avait manquée en 2022 après le décès de la mère de sa compagne, à qui il a dédié sa victoire en levant le bras au ciel sur la ligne d’arrivée, et sa lourde chute l’an dernier. . Il s’agit de la sixième victoire dans un Monument pour le Slovène de 25 ans qui figure aux côtés de Van der Poel au palmarès des plus grandes classiques.
Grand favori au départ, il a, comme prévu, fait la différence dans la terrible montée de La Redoute (1,6 km à 9,4%), là même où le Belge Remco Evenepoel, absent sur blessure cette année, avait forgé ses victoires. lors des deux dernières éditions.
Pogacar a ensuite creusé son avantage dans les trente derniers kilomètres, en s’enfonçant dans la dernière difficulté, la Côte de la Roche-aux-Faucons, pour remporter sa septième victoire en dix jours de course cette saison, après son triomphe aux Strade Bianche, déjà après une balade fantastique de 81 km, et son raid sur le Tour de Catalogne (4 étapes + le général).
Derrière Pogacar, un groupe de poursuivants s’est détaché au sommet de la Redoute avec l’Irlandais Ben Healy et trois Français, Romain Bardet, Benoît Cosnefroy et Romain Grégoire. Bardet, déjà troisième à Liège en 2018, s’est détaché dans les terribles pourcentages de La Roche-aux-Faucons pour ensuite résister seul au retour d’un petit groupe réformé dans les derniers kilomètres.
Pogacar va maintenant se concentrer sur la conquête du Tour d’Italie en mai et sur son objectif de devenir le premier coureur depuis Marco Pantani en 1998 à remporter le Giro et le Tour de France la même année, un exploit qui ajouterait encore à sa légende.
Il s’agit de la sixième victoire dans un Monument pour le Slovène de 25 ans qui figure aux côtés de Van der Poel au palmarès des plus grandes classiques.
