avec une inflation en baisse, pas d’augmentation automatique avant 2025

avec une inflation en baisse, pas d’augmentation automatique avant 2025
avec une inflation en baisse, pas d’augmentation automatique avant 2025

L’accalmie des prix ne permettra pas d’augmenter le salaire minimum d’ici le 1er janvier…

Contrairement aux attentes du début de l’été, le salaire minimum ne connaîtra finalement pas d’augmentation d’ici la fin de l’année : l’accalmie de l’inflation cet été a exclu l’application d’une hausse automatique du salaire minimum au 1er octobre.

Passé sous la barre des 2% en août, l’indice des prix à la consommation s’est établi à 1,8% en rythme annuel glissant, et à 2,2% pour sa version “harmonisée”, a rapporté la semaine dernière l’Insee.

Surtout, cet indice hors tabac pour les 20% des ménages les plus pauvres, base de référence pour le calcul de la hausse du Smic, est lui aussi resté inférieur à 2%. Ce qui ne permet pas sa revalorisation automatique en cours d’année comme le prévoit le Code du travail (si l’IPC hors tabac du premier quintille augmente de plus de 2% par rapport à l’indice pris en compte pour établir le dernier montant du Smic, ce dernier est alors automatiquement augmenté dans les mêmes proportions).

Quand aura lieu la prochaine augmentation ?

Et il y a très peu de chances que cette situation se produise d’ici le 1er janvier 2025, prochaine date de révision annuelle du Smic, qui se basera sur le niveau d’inflation constaté entre novembre 2023 et novembre 2024. Comme l’Insee, la Banque de , dans ses dernières projections, publiées ce mercredi, projette une poursuite de la baisse de l’inflation jusqu’à la fin de l’année.

L’institution anticipe actuellement un niveau d’inflation harmonisé (IPCH) de 2,5% pour l’ensemble de la période 2024, puis de 1,5% en 2025, en raison notamment de la baisse annoncée des prix de l’électricité à partir de février prochain.

Fixé à 1 766,92 € bruts par mois depuis le 1er janvier 2024, le montant net du Smic est actuellement de 1 398,69 €. Sa revalorisation à 1 600 € nets par mois est l’une des promesses phares du programme du Nouveau Front populaire, mais la nomination de Michel Barnier, annonciateur d’un gouvernement majoritairement de droite, donne peu d’avenir à cette proposition.

Le nouveau locataire de Matignon, qui voudrait augmenter les impôts sur les ménages aisés et les entreprises rentable Pour redresser les finances publiques, le gouvernement est plutôt favorable à une réduction des charges sociales pour améliorer la rémunération du travail. L’idée de refondre le système d’exonérations et de réductions de cotisations pour les salaires, préconisée par un rapport des économistes Antoine Bozio et Etienne Wasmer, pourrait notamment faire son chemin pour permettre la revalorisation des moyens et bas salaires…

 
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