L’autocritique de Facundo Medina devant Lens – Clermont

L’autocritique de Facundo Medina devant Lens – Clermont
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Le sourire ne le quitte jamais. Le sens de la phrase, les petites piques qui font rire tout le monde : Facundo Medina est un joyeux canaille. Une ambiance vestiaire qui bouillonne à l’intérieur malgré tout et qui a du pain sur la planche en ce moment. Moment curieux d’ailleurs, où sa prolongation de contrat jusqu’en 2028 coïncide avec une période sur le terrain où ses performances sont nettement en deçà de ce qu’on attend de lui.

Il ne s’en cache pas d’ailleurs. “ C’est vrai. Je sais ce que je fais. Je sais que ça n’a pas été très bien ces derniers temps. Je dois changer ça pour gagner, je suis le seul responsable. Je sais que l’équipe me donne confiance et, à cause de cela, je dois travailler davantage. Nous sommes tous dans le même bateau. » Un bateau qui tangue donc depuis quatre matches (trois défaites, un nul). Et un petit plus de son côté. Sa confiance, qui ressemble parfois à de la nonchalance ou à un excès de confiance, s’est retournée contre lui.

Au nom de sa mère

Le jeu lensois est fait de risques calculés ; le sien aussi et les adversaires l’ont bien compris en le mettant sous pression. Contre Nice, il se fait voler un ballon, précipitant l’ouverture du score. Contre Lille, c’est Edon Zhegrova qui l’a éliminé pour inscrire le premier but. Contre Le Havre, il a joué un match où la régularité a été inégale. Et à Metz, il n’est une nouvelle fois pas l’élément fort sur lequel l’équipe peut s’appuyer, étant notamment impliqué sur le deuxième but.

« Je ne peux pas dire de quoi nous parlons entre nous… Mais il reste cinq matchs, ce n’est pas fini. »

Tout le monde doit faire preuve d’autocritique. Je dois voir ce que je peux donner de plus. Ce sont des petits détails, il faut de la concentration, suivre le rythme. » Lucide sur son niveau et celui de l’équipe, pas à la hauteur. “ On ne peut pas sortir d’un match parce qu’on gagne 1-0 (à Metz), nous devons jouer 90 minutes. Mais ça marchera, nous travaillons bien. » Et pour l’entendre, on s’est aussi parlé dans le vestiaire. “ Je ne peux pas dire de quoi on parle entre nous… Mais il reste cinq matchs, ce n’est pas fini. »

Pour lui, qui s’engage sur le long terme, l’envie est évidemment de rejouer une Coupe d’Europe. “ Nous ne sommes pas si mauvais. Il y a des périodes comme ça dans une saison, il faut prendre confiance. » Et il compte bien entraîner tout le monde dans son sillage et celui de… sa mère. “ C’est avec elle et ma famille que j’ai pris la décision de prolonger. Je suis heureux et fier d’être ici. »

 
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