Une simulation d’évacuation d’un quartier de Whistler a eu lieu jeudi. L’objectif était de préparer les autorités à bien répondre à une situation d’urgence, comme un incendie de forêt, qui éclaterait tout près de la ville.
Pour le maire de Whistler, Jack Crompton, il est important de réaliser un exercice pratique pour comprendre les procédures prévues : Nous croyons fermement que les plans ne peuvent pas rester sur les étagères. Il faut les mettre en pratique.
Le maire de Whistler, Jack Crompton, a signé une fausse déclaration d’état d’urgence local.
Photo : Radio-Canada / Julie Landry
C’est pourquoi le scénario imaginé par les autorités devait se rapprocher de la réalité. Un centre d’opérations d’urgence a été rapidement mis en place le matin même lorsqu’a été prise la décision d’envoyer une alerte d’évacuation à certains résidents. Ensuite, le maire a signé une fausse déclaration d’état d’urgence local avant que l’ordre d’évacuation ne soit émis.
Les gens veulent savoir que les autorités locales ont mis en place des plans et les mettent en pratique. C’est vraiment le but de ce que nous faisons aujourd’hui.
Les habitants rassurés
Les résidents du quartier de Spring Creek étaient au courant de l’exercice d’évacuation et n’ont donc pas été surpris de voir des agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) frapper à leur porte.
C’est merveilleux qu’ils nous préparent à toutes les éventualités
raconte Carol Svienson qui a pris le temps de s’inscrire au centre d’évacuation fictif. Quand on vit entouré de forêts, on pense aux incendies.
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Les résidents Valérie Vermette et Eric Vezeau ont joué le jeu jusqu’au bout, se rendant au centre d’évacuation avec leurs furets.
Photo : Radio-Canada / Julie Landry
Valérie Vermette et Eric Vezeau, résidents de longue date de Whistler, ont également apprécié l’exercice.
C’est une bonne idée car tout le monde a un peu peur des incendies. Surtout cet hiver parce que nous avons eu moins de neige, nous avons très peur de ce qui pourrait arriver cet été.
L’exercice profite à la fois aux autorités et aux habitants, estime Eric Vezeau. Il est important de savoir quoi faire, puis de planifier un peu ce qu’il faut faire si vous devez agir rapidement.
il croit.
L’officier du détachement de Whistler du GRCAntoine Graebling, s’est réjoui que tous les groupes impliqués, les équipes de recherche et de secours, les pompiers, la sécurité civile, les équipes de la Croix Rouge, la municipalité ainsi que la GRC ont pu s’entraîner.
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Plusieurs agents de la GRC, dont Antoine Graebling et Katrina Boehmer, ont frappé aux portes des résidents.
Photo : Radio-Canada / Julie Landry
Plus nous nous entraînons et pratiquons ensemble ces types de scénarios, plus nous serons en mesure d’avoir une réponse coordonnée et efficace en cas d’urgence.
Il indique que l’exercice s’est très bien déroulé et que des leçons ont été tirées. La communication est très importante et constitue probablement l’un des plus grands défis dans ce genre de situation à si grande échelle.
note-t-il.