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AFP

La demande d’adhésion des Palestiniens à l’ONU se heurte au couperet du Conseil de sécurité

Le Conseil de sécurité de l’ONU se prononce jeudi sur la demande des Palestiniens d’adhérer à part entière à l’ONU, une démarche vouée à l’échec en raison de l’opposition des États-Unis. » Accorder à la Palestine une « adhésion à part entière à l’ONU atténuerait une partie de l’injustice historique » souffert par des générations de Palestiniens», a soutenu jeudi devant le Conseil Ziad Abu Amr, un haut responsable de l’Autorité palestinienne, pointant du doigt les États-Unis qui ont tout fait pour retarder le vote. Le Conseil « doit prendre ses responsabilités et ne doit pas décevoir le peuple palestinien et sa quête légitime d’indépendance et d’adhésion », a ajouté Hossam Zaki, secrétaire général adjoint de la Ligue arabe. Le projet de résolution très courte présenté par l’Algérie, qui représente les pays arabes au Conseil, «recommande à l’Assemblée générale que l’État de Palestine soit admis comme membre des Nations Unies». L’admission d’un État à l’ONU doit recevoir d’abord une recommandation positive du Conseil (au moins 9 voix favorables sur 15, sans veto d’un membre permanent), puis être approuvé par l’Assemblée générale, à la majorité des deux tiers. Mais les États-Unis, qui n’hésitent pas à user de leur droit de veto, notamment pour protéger Israël, ne cachent pas leur hostilité à l’égard de l’initiative des Palestiniens, qui ont depuis 2012 le statut inférieur d’« État non membre observateur ». “Je pense qu’un veto américain est absolument certain”, a déclaré à l’AFP Richard Gowan, analyste à l’International Crisis Group, anticipant l’abstention du Royaume-Uni, et peut-être du Japon et de la Corée. du Sud. Les États-Unis n’ont cessé de répéter ces dernières semaines que leur position « n’a pas changé » depuis 2011, lorsque la demande d’adhésion présentée par le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas avait échoué face à l’opposition américaine. Ils estiment que l’ONU n’est pas le lieu idéal pour la reconnaissance d’un État palestinien, qui devrait selon eux être le résultat d’un accord entre Israël et les Palestiniens. Ils soulignent également que la législation américaine les obligerait à réduire leur financement de l’ONU en cas d’adhésion palestinienne en dehors d’un tel accord bilatéral. Le dernier veto à l’adhésion d’un État à l’ONU remonte à 1976, lorsque les Américains bloquèrent l’entrée au Vietnam. – “Au bord du précipice” – L’ambassadeur israélien auprès de l’ONU Gilad Erdan a de son côté fustigé une nouvelle fois le simple fait que le Conseil examine la demande palestinienne, qu’il juge “immorale”. Un Etat pacifique, quelle plaisanterie ! », a-t-il dit, en référence à la Charte des Nations Unies qui stipule que l’une des conditions d’adhésion est d’être un État « pacifique ». Le gouvernement israélien s’oppose à la solution à deux États, défendue par une large majorité de la communauté internationale, dont les États-Unis. Et la majorité des 193 États membres de l’ONU (137 selon le décompte de l’Autorité palestinienne) reconnaissent unilatéralement un État palestinien. Dans ce contexte, le secrétaire général de l’ONU a dressé devant le Conseil de sécurité un tableau effrayant de la situation au Moyen-Orient. « Le Moyen-Orient est au bord du précipice. Ces derniers jours ont été marqués par une dangereuse escalade, par les paroles et les actes », a déclaré Antonio Guterres. « Une erreur de calcul, une mauvaise communication, un malentendu pourraient conduire à l’impensable, à un conflit régional généralisé qui serait dévastateur pour toutes les personnes concernées et pour le reste du monde », a déclaré le secrétaire général, réitérant sa condamnation en particulier de l’Iran. attaque sans précédent contre Israël le week-end dernier. « Il est grand temps de mettre fin au cycle sanglant des représailles », a-t-il plaidé, appelant à « sortir la région du précipice ». “À commencer par Gaza” où “six mois et demi d’opérations militaires israéliennes ont créé un enfer humanitaire”, a-t-il déclaré. – a-t-il déploré, décrivant deux millions de Palestiniens endurant « la mort, la destruction, le refus d’une aide humanitaire vitale ». La guerre a été déclenchée par l’attaque menée le 7 octobre contre Israël par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, en majorité des civils, selon un bilan de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Les opérations israéliennes en représailles dans la bande de Gaza ont fait 33 970 morts, principalement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.abd/seb

 
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