Roselyne Bachelot était l’invitée de l’émission C à toi, diffusée sur France 5 ce jeudi 18 avril. L’ancienne ministre de la Culture d’Emmanuel Macron a notamment été interrogée sur son ressenti à l’approche des élections européennes de juin prochain. Alors que le groupe Renaissance est représenté par Valérie Hayer, le Rassemblement national est représenté par Jordan Bardella et le Parti socialiste est soutenu par Raphaël Glucksmann, l’ancien membre du gouvernement a estimé que le candidat de la majorité présidentielle « tient bien le coup pour l’instant » malgré la progression de ses concurrents dans les sondages.
« Il faut espérer que le combat portera sur les idées », a lancé Roselyne Bachelot après une remarque sur le fait que l’eurodéputé de 38 ans est beaucoup moins connue que ses adversaires. “Ils n’y sont pas allés, les ténors de la majorité”, a souligné Anne-Élisabeth Lemoine, dubitative sur le soutien apporté à Valérie Hayer par son camp. Amusé, l’ancien ministre de la Culture a répondu : “Oui, il semble qu’ils aient du travail ailleurs.” Elle a ensuite statué qu’ils devraient “bouge-toi le cul”, ce qui a fait rire Pierre Lescure avant qu’elle ne reprenne son sérieux pour s’exprimer sur le sujet.
>> PHOTOS – Roselyne Bachelot : les membres de sa galaxie en quelques images
L’Europe, une priorité pour la majorité présidentielle ?
“[Quand on parle de] En majorité, on a souvent l’impression que tout le monde est à l’abri et ce n’est pas approprié, sous prétexte qu’on aurait autre chose et mieux à faire.» a critiqué Roselyne Bachelot, affirmant qu’il faudrait s’impliquer davantage derrière la candidate de la Renaissance pour lui permettre de remporter les élections européennes. Selon l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac, cet engagement est crucial et elle a développé ses propos : “En ce moment, alors […] qu’il y a une possible catastrophe industrielle dans notre pays, qu’il y a la guerre à nos portes, il n’y a rien de plus important que de se battre pour l’Europe et pour les questions européennes.» En roue libre, l’homme politique a ensuite ajouté fermement que : “Si les gens de la majorité actuelle ne sont pas capables de comprendre cela, alors vraiment… Ils méritent une grosse fessée.” De quoi inciter Patrick Cohen à changer rapidement de sujet, comme pour éviter de nouveaux dérapages.
Article rédigé avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : capture d’écran France 5
