Incontournable à Paris, Jeremy Ward est-il le joueur le plus sous-estimé du Top 14 ? – .

Incontournable à Paris, Jeremy Ward est-il le joueur le plus sous-estimé du Top 14 ? – .
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Par Antoine Tallieu
Publié le

18 avril 24 à 17h40

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Confortablement assis sur le fauteuil leader du Top 14 tout en étant l’avant-dernière attaque, le Stade français a surtout bâti sa très solide saison sur la puissance de son collectif. Difficile cependant de dissimuler l’incroyable influence de son trois-quarts centre Jérémy Ward. Redoutable défenseur mais aussi meilleur buteur d’essais de son équipe (7), le Sud-Africain est tout sauf étranger aux excellents résultats des Pink Soldiers.

Le tout dans un certain anonymat, bien moins exposé que d’autres stars du championnat comme Antoine Dupont, Damian Penaud ou Semi Radradra. « C’est peut-être parce qu’il est encore majoritairement classé comme un très bon défenseur, ce qu’il est en fait », estime son directeur du rugby au Stade français. Laurent Labit. Mais c’est aussi un bon attaquant, il ressent bien le jeu et ce n’est pas pour rien qu’il est notre meilleur marqueur d’essais. »

« On ne parle pas assez de lui mais les adversaires commencent à bien le connaître »

Relativement sous-estimé en dehors du périphérique parisien, l’ancien des Durban Sharks jouit à l’inverse d’une énorme popularité à Jean-Bouin, où sa saison est reconnue à sa juste valeur. « Il apporte cette exigence quotidienne propre à la culture sud-africaine », assure le talonneur Lucas Peyresblanques. De par ses performances, il est rapidement devenu incontournable au Stade français et constitue pour nous un exemple à suivre. On ne parle pas assez de lui mais je pense que les adversaires commencent à bien le connaître et savent que ce ne sera jamais facile contre lui. »

« C’est un joueur que je ne connaissais pas à mon arrivée, mais de l’extérieur, je l’ai trouvé quand même efficace et même leader même s’il venait d’arriver », ajoute Laurent Labit. Dès le début, je me suis dit qu’il avait quelque chose. Depuis, je peux le voir à l’œuvre au quotidien et il me rappelle deux joueurs que j’ai entraînés par le passé : Romain Cabannes et Henry Chavancy.

Quand il y a un grand match, Jérémie fait partie de ces joueurs que l’on met en premier quand on fait la composition de son équipe et qu’on met ensuite les autres autour. C’est un pro avec un état d’esprit remarquable et c’est un grand joueur pour nous. »

La meilleure saison de sa carrière

Des performances qui ont rapidement convaincu le club parisien de l’enfermer pour deux ans supplémentaires, celui qui est désormais lié à Paris jusqu’en 2026. Une évidence pour Ward, soucieux d’afficher son meilleur rugby sous les couleurs de la capitale.

“Je pense que c’est en fait ma meilleure saison”, a-t-il confirmé en français dans le texte ce jeudi lors du point presse en marge de la réception de Bayonne samedi. Je me sens très bien ici au Stade Français avec cette équipe et je suis aussi dans une bonne période de ma carrière puisque j’ai 28 ans. J’ai prolongé parce que le club et moi sommes sur la même longueur d’onde. Je veux gagner le Top 14 et la Coupe d’Europe et c’est aussi l’ambition du Stade français. Je pense que nous pouvons le faire ici. »

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Pour la Champions Cup, il faudra attendre encore un peu, le Stade français ayant disparu de la phase de poules. Le Bouclier de Brennus reste en revanche tout à fait envisageable pour le club parisien, en bonne voie pour se qualifier directement pour les demi-finales, qui compte 11 points d’avance sur la troisième place.

Un destin international ?

S’il continue à ce niveau, un troisième objectif, plus personnel, pourrait également surgir au centre polyvalent. « Et si je pensais aux Springboks ? Oui parce que tout le monde veut jouer au plus haut niveau et c’est ce qu’il y a de mieux. Mais surtout, je reste concentré sur ce que je peux apporter au Stade Français. »

Athlétique, efficace en défense, capable de finir les actions et généreux dans le combat, Ward coche toutes les cases pour se qualifier pour cette sélection ultra-compétitive mais dont les deux tenants de la Coupe du monde, Damian de Allende (32 ans) et Jessy Kriel (30 ans). années) sont plus proches de la fin que du début.

“Je ne sais pas s’il a les standards d’un joueur international mais je suis sûr qu’il a ceux d’un très grand joueur en tête du classement du Top 14”, précise Morgan Parra, adjoint de Karim Ghezal. à Paris. Une reconnaissance déjà incontestable en attendant mieux pour cette star de l’ombre.

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