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Raison de satisfaction à Bastia ?
Philippe Etchemendy dans 100% Girondins : « Déjà, on remarque que les joueurs ne lâchent rien, même avec tout ce qui se dit autour du club. On pourrait penser que cela les ferait réfléchir individuellement, mais nous constatons que beaucoup travaillent pour le collectif. Les 11 joueurs qui ont terminé le match, ainsi que ceux qui l’ont débuté, même si certaines performances individuelles ont été parfois médiocres. On sent que les joueurs sont là, même si cela ne les rend pas meilleurs individuellement ou collectivement. Malgré tout, ils n’abandonnent pas.
À un moment donné, Vipotnik a une chance et s’il marque, nous aurions pu être 3-3 à 10 minutes de la fin, ce qui aurait pu déclencher le match. Donc finalement, cela se résume à peu de choses, mais cette première demi-heure ne peut pas être répétée, car à un moment donné, l’état d’esprit des joueurs va en souffrir. Prendre trois buts en une demi-heure, même pour un gardien, ça doit faire réfléchir au prochain match.
Livoler devant Vipotnik ?
«Je pense que c’est un choix d’homme. À mon avis, il ne pouvait pas se permettre de faire venir Livolant et Vipotnik dès le début, car si quelque chose s’était produit, ses options sur le banc auraient été limitées. De plus, dans la situation où il n’y avait plus d’autres attaquants, s’il avait aligné les deux dès le début, il aurait verrouillé l’équipe et aurait ensuite dû choisir entre l’un ou l’autre. Aujourd’hui, Livolant est un peu plus ce que l’entraîneur attend d’un attaquant dans son schéma de jeu, mais je n’ai pas accès aux entraînements, donc je ne peux pas en être sûr.
La difficulté vient du fait qu’Albert Elis n’est plus là et qu’Aliou Badji n’était pas en grande forme, donc avec un seul attaquant, Vipotnik, il a fallu ajouter quelqu’un capable de le défier et de le pousser à donner le meilleur de lui-même. Livolant semble avoir pris l’avantage, notamment après avoir marqué samedi, alors que Vipotnik n’a pas trouvé le chemin des filets dans ce match. Cependant, en tant qu’attaquant, il est jugé principalement sur son efficacité devant le but, et samedi, c’est Livolant qui a réussi à marquer. Ainsi, même si Livolant dispose actuellement d’un léger avantage, le choix des attaquants est aujourd’hui très limité.
Un manque de profondeur offensive ?
« Effectivement, même Vipotnik ne semble pas passer des appels suffisamment approfondis. Pour être vraiment dangereux, il faut pouvoir le trouver dans la surface de réparation. Aujourd’hui, la configuration de l’équipe de Riera nécessite peut-être un attaquant un peu plus mobile pour libérer des joueurs comme Davitashvili, Pitu ou Diaz.
Sur ce point, même si l’on peut critiquer Albert Riera sur de nombreux aspects, je pense qu’il a raison sur le manque de profondeur sur le banc. Offensivement, nous avons trop peu de solutions, et il est obligé d’innover avec les moyens dont il dispose actuellement.
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