Le Real Madrid bat Manchester City aux tirs au but et affrontera le Bayern

Le Real Madrid bat Manchester City aux tirs au but et affrontera le Bayern
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C’est devenu le nouveau Clasico de la Ligue des Champions. Pour la quatrième fois en quatre ans, Manchester City et le Real Madrid s’affrontaient dans le money time de la C1. Les deux géants de la scène européenne avaient l’habitude de s’affronter en demi-finale, mais cette fois, c’est en quarts que l’affrontement a eu lieu. Une confrontation qui porte chance puisque le vainqueur de ce duel a souvent remporté la compétition d’emblée (Madrid en 2016 et 2022, City l’an dernier). Auteurs d’un match nul spectaculaire au Bernabéu à l’aller (3-3), Cityzens et Merengues promettaient un match retour du même acabit. Mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, City a refusé d’attaquer son adversaire dès le début du match. Et de son côté, Erling Haaland, très attendu ce soir après son mauvais match en Espagne, a très mal débuté cette rencontre en perdant énormément de ballons. Une équipe aussi expérimentée que Madrid n’en demandait pas tant. Une minute après une première alerte de Camavinga (11e), Rodrygo remettait son équipe sur le bon chemin. Il a dû réessayer à deux reprises face à Ederson, mais le Brésilien n’a pas manqué l’occasion d’ouvrir le score sur un centre de Vinicus Junior (0-1, 12e).

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Douze minutes plus tard, « Vini » tentait toujours de servir Carvajal, mais le tir du latéral était contré (24e). Cueilli à froid, le champion d’Europe en titre a eu le mérite de réveiller. Sans surprise, les hommes de Pep Guardiola ont fait le siège du camp merengue, tandis que les partenaires de Rodrygo se sont donnés corps et âme pour résister aux assauts mancuniens. Car les actions ont été nombreuses. City pouvait compter sur Grealish (32e, 36e) et De Bruyne (27e) pour tenter de percer le mur madrilène. En vain. Il y avait toujours un pied merengue pour contrecarrer les tentatives anglaises. Accélérateurs de jeu habituels, Bernardo Silva et Foden ne pesaient quasiment aucun poids. Et Haaland dans tout ça ? Après un début de match compliqué face à Nacho, le Norvégien a su prendre la mesure de son adversaire, notamment dans les airs. Mais à part une tête sur la barre transversale (19e), rien d’autre à signaler. Trop peu pour un tel joueur dans un match à si fort enjeu.

Madrid a tenu bon… par ennui

Au retour des vestiaires, l’aspect du match n’avait logiquement pas changé. City a poussé pour revenir au score (47e, 53e, 70e), alors que les Madrilènes n’ont fait que souffrir, tous ensemble. Un sentiment de sacrifice qui a pourtant bien failli échouer après une mésentente entre Nacho et Lunin qui a failli aboutir à un but gag contre son camp de la part du défenseur espagnol, bien pressé par Haaland (51e). Ce jeu attaque-défense paraissait interminable pour le Real, mais les Cityzens ne se créaient pas vraiment de grosses occasions, privilégiant principalement les frappes lointaines, incapables de faire craquer le bloc madrilène regroupé. En face, Ancelotti et ses hommes récitaient leur partition, jouant tous les mouvements comme des anciens. Si cette situation de siège aurait fini par être fatale à plusieurs équipes, le Real semblait insensible aux tactiques d’usure mancuniennes. C’était sans compter sur un absent majeur à l’aller : De Bruyne.

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Sur un centre de Doku, auteur d’une bonne remontée, mal renvoyé par Rüdiger, le Belge a eu la lucidité nécessaire pour ajuster Lunin (1-1, 75e). La petite erreur de Rüdiger s’est payée cash, mais l’égalisation mancunienne était loin d’être imméritée compte tenu de la domination des Skyblues. KDB a ensuite eu deux grosses occasions de tuer le match (78e, 81e), sans succès. Madrid jouait la tête sous l’eau et n’avait plus aucun moyen de sortir le ballon. Complètement asphyxiés, les visiteurs ont continué leurs efforts. Mais jusqu’à quand ? Une chose est sûre : la résilience madrilène devait être saluée au moment où l’arbitre du match envoyait les deux équipes en prolongation. Un petit laps de temps durant lequel Rüdiger a failli climatiser un stade entier juste avant la pause (105e), mais le tir de l’Allemand n’a pas trouvé le cadre. Avec deux équipes épuisées par un tel combat, il a finalement fallu attendre les tirs au but pour connaître le futur adversaire du Bayern Munich (qui a battu Arsenal 1-0). Et à ce petit jeu, ce sont les Merengues qui ont gagné.

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Pub. LE 17/04/2024 23h47
Mise à jour 18/04/2024 15h50

 
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