Là forte présence de polluants dans les eaux SWDE trouverelle son origine dans la base militaire de Beauvechain, seule structure utilisatrice connue de PFAS dans cette région ? La question est valable. Compte tenu notamment des quantités élevées de polluants détectées dans le sol et les eaux souterraines de la base. Plus précisément en termes de son sol deexercices d’incendieoù les épaves d’avions côtoient les hélicoptères calcinés. C’est ici que les soldats s’entraînent pour éteindre les incendies aide “de l’eau pendant l’exercice et [depuis 2021] en cas d’incendie réel, de de nouveaux types de mousses qui ne contiennent plus de fluor“précise le commandant Dupuis.
Jusqu’en 2021, l’armée utilisait DONC de la mousse riche en PFAS, ignorant les risques d’intoxication de leur organisme et l’environnement autour. Aaucune prise de sang des troupes de Beauvechain n’a pour l’instant été menée.
D’autre part, Léchantillons réalisé par la base en 2021 révéléNT concentrations d’un de la polluantsSPFO, 97 fois au-dessus des valeurs limites pour les sols fixées en Wallonie.
Malgré son revêtement en ciment, l’infiltration de ces polluants dans la nappe phréatique était inévitable. En effet, selon Catherine Bouland, “LLes PFAS s’infiltrent au niveau du sol, même avec une dalle imperméable“. Ils sont là percoler, et pas juste un peu.
Alors, dans ce eaux souterraines, la somme des PFAS s’élève à 5800 ng/L. Soit 580 fois plus que le seuil de 100 ng/L au-delà duquel les experts parlent de “points chauds“.
