Découvrez les secrets de fabrication des uniformes que porteront les athlètes lors des cérémonies d’ouverture

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Des ensembles harmonieux

C’est en désignant une « planche d’inspiration » qu’Agnès Fillioux a débuté la présentation de ce projet exceptionnel au cœur de l’atelier Berluti, dans le 8e arrondissement de la capitale française.

« C’est là que tout a commencé », explique le directeur de l’industrialisation en le désignant. Accroché à cette toile blanche, comme un mélange de pensées éparses : échantillons de tissus, différentes palettes de couleurs et les petits détails soigneusement pensés pour marquer ces ensembles, rien n’a été laissé au hasard.

La commande a été passée en juillet 2023 et près de neuf mois plus tard, le travail, les efforts et la créativité de toutes les personnes impliquées ont été révélés. Berluti a été choisi pour confectionner toutes les tenues que porteront les athlètes olympiques et paralympiques français. Pour cela, ils ont fait appel à Carine Roitfeld, célèbre figure de la mode et actuelle rédactrice en chef de Vogue.

« C’est une amie de la maison, elle nous a aidé à travailler sur cette collection car Berluti, par défaut, est une maison de mode masculine », précise Agnès Fillioux. « Nous avons travaillé ensemble sur la silhouette. »

Ensemble, un accord a rapidement été trouvé sur les pièces choisies, le smoking apparaissant comme une évidence pour représenter l’élégance, mais aussi – et surtout – sur les différentes couleurs.

« Nous sommes partis sur nos champs de tir. , ce sont les couleurs du drapeau tricolore, légèrement stylisées par notre équipe. Nous sommes partis de là, nous avons regardé dans notre gamme de patines pour voir ce qui s’en rapprochait le plus », dit-elle encore.

Une fois les pièces et les couleurs choisies, restait le plus difficile : réaliser la patine des vestes. Mais rien n’est impossible pour cette maison qui en a fait sa marque de fabrique.

« Pour être honnête, ces couleurs sont assez difficiles à réaliser et c’est beaucoup plus complexe sur du textile que sur du cuir. La difficulté c’est l’envers satiné, il a donc fallu s’adapter et trouver une uniformité pour le rendre harmonieux et élégant. Les couleurs devaient ressortir, sans dégorger. C’était une vraie complexité technique, mais nous sommes assez fiers du résultat », conclut Agnès Fillioux.

 
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