comment choisir les bonnes tablettes pour lave-vaisselle ? – .

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Les détergents pour lave-vaisselle sous forme de comprimés ou de capsules dominent largement le marché. Solution de nettoyage efficace, ce n’est cependant pas la formule la moins chère, ni la plus respectueuse de l’environnement.

Au rayon détergents pour lave-vaisselle, les gammes sont aussi variées que les prix. Il en existe sous toutes les formes (comprimés, gel, poudre), sous toutes sortes de noms (tout-en-un, ultime, ultra puissant) et à tous les prix (de 6 à 30 euros le kilo).

Mais que contiennent réellement ces détergents ? Sont-ils nocifs ? Que faut-il prendre en compte lors du choix parmi toutes les propositions existantes ? Existe-t-il de bonnes alternatives à ces gélules et comprimés qui envahissent les supermarchés ? RMC Conso fait le point.

Détergent, sel régénérant et produit de rinçage

Si les détergents sous forme de tablettes tout-en-un à glisser directement à l’emplacement prévu du lave-vaisselle dominent largement le marché, c’est parce qu’ils sont particulièrement pratiques : pas besoin de se soucier de la quantité à utiliser. Mettez, disposez plusieurs produits dans vos placards et ajoutez du produit de rinçage et du sel. Comme leur nom l’indique, ils permettent un lavage complet par eux-mêmes.

Ils sont en fait la combinaison de trois produits : le détergent, qui sert à nettoyer la vaisselle, le sel régénérant, qui sert à éliminer le calcaire, et le produit de rinçage, qui aide la vaisselle à sécher plus rapidement.

Il est possible d’acheter les trois produits séparément, mais attention à la remarque : la lessive seule sera parfois moins chère à l’achat, cependant en ajoutant le flacon de produit de rinçage et le sachet de sel régénérant, le coût du lavage pourrait finalement être plus élevé. .

“Le tout-en-un n’est pas toujours la solution miracle, mais c’est avec les meilleurs produits de cette catégorie qu’on a toutes les chances de sortir une vaisselle impeccable de l’appareil”, écrit l’association UFC-Que Choisir dans son guide d’achat. .

L’ajout de sel régénérant sera utile aux personnes vivant dans des régions où l’eau est particulièrement dure, c’est-à-dire riche en calcaire.

Prix ​​et composition

Lors du choix de votre lessive, vous regarderez évidemment en premier lieu le prix. A ce sujet, les marques distributeurs sont moins chères et « font aussi bien voire mieux que les grandes marques » en termes d’efficacité, toujours selon l’UFC-Que Choisir. On en trouve facilement à moins de 10 euros le kilo.

Nous examinerons également la composition, même si elle est souvent peu détaillée, les fabricants de lessives n’ayant aucune obligation légale d’afficher la liste exacte des ingrédients.

Sur la plupart des produits classiques, sont indiqués des pourcentages d’« agents de blanchiment oxygénés », de « tensioactifs non ioniques » ou encore d’« enzymes », mais on ne sait pas quels en sont les composants exacts.

On sait cependant s’il existe des phosphonates, molécules controversées pour leur effet néfaste sur la biodiversité (ils contribuent notamment au phénomène des algues vertes), et du parfum, qui peuvent avoir un effet irritant. En revanche, sachez que l’allégation « sans phosphate » ne sert à rien, l’utilisation de phosphates dans les détergents pour lave-vaisselle étant de toute façon interdite depuis 2017.

Tournez-vous vers les labels écologiques

Pour éviter une composition chimique nébuleuse et potentiellement peu bénéfique pour l’environnement, on peut se tourner vers des produits affichant un label écologique, comme l’écolabel européen ou écocert. Leurs cahiers des charges fixent un seuil maximum autorisé pour les produits chimiques et en interdisent certains.

« Grâce à une série de critères, nous contrôlons les composants chimiques, le conditionnement et les performances des produits. Pour résumer, la toxicité est souvent apportée par les parfums, les colorants et les conservateurs, et l’écolabel européen en limite l’usage ».

« Certains ingrédients sont totalement exclus, comme les microplastiques, l’acide EDTA, les produits à base de chlore », explique Matthieu Minne, technicien certification de l’écolabel européen au sein de l’AFNOR, à RMC Conso.

L’écolabel européen assure également la biodégradabilité du film qui recouvre les comprimés, ce petit morceau de plastique qui fait polémique depuis quelques temps.

Des emballages pas toujours biodégradables

Le problème d’une grande partie de ces emballages hydrosolubles est que même s’ils disparaissent au contact de l’eau, leurs molécules resteraient en fait présentes et pollueraient l’environnement. C’est en tout cas la conclusion d’une étude américaine publiée en 2021. La ville de New York envisage également d’interdire ces films plastiques.

« Les films hydrosolubles sont souvent réalisés avec du PVA, un plastique couramment utilisé car résistant. Il est effectivement soluble, mais il ne se dégrade pas facilement. Un plastique véritablement biodégradable se dégrade en un à trois mois», indique Kako Naït Ali, docteur en chimie des matériaux, contacté par RMC Conso.

« Pour le PVA, la dégradation peut prendre 50 ans, voire plus. Le problème est que l’emballage ne précise pas la composition de ces films. Il existe des films hydrosolubles et biodégradables. Il faut évoluer vers ce type de produits », ajoute-t-elle.

Plus aucun emballage

Pour remédier à ce problème, certaines marques ont complètement supprimé le film plastique de leurs tablettes pour lave-vaisselle, comme Pimpant, Les petits bidons ou Another way.

« Les comprimés, on peut les conditionner dans un sachet pour les enlever, mais c’est un déchet supplémentaire. On peut les entourer d’un film hydrosoluble, mais 75 % de ce film dissous dans l’eau reste intact, va dans nos sols et se retrouve dans notre eau potable. Nous avons donc choisi de ne rien mettre du tout autour de nos tablettes. Au début, on nous disait que c’était impossible, mais nous y sommes parvenus », annonce fièrement Margaux Dauce. , responsable communication de la marque Another way, contactée par RMC Conso.

Pour se débarrasser du plastique, il est également possible de se tourner vers des détergents en poudre ou sous forme liquide. Mais ces derniers sont moins efficaces que leurs équivalents sous forme de comprimés, selon les comparaisons.

Lessive maison

Dernière solution : le « do it yourself », c’est-à-dire fabriquer soi-même sa lessive. Rien de plus simple : il suffit d’utiliser des cristaux de soude ou du bicarbonate, de l’acide citrique et du sel. Vous pouvez ajouter un peu de vinaigre blanc. Le résultat est 100% naturel et assez efficace, selon le test réalisé par RMC Conso.

C’est aussi beaucoup moins cher : selon le blog « zéro déchet » de Cécile Bonnet, qui a calculé le prix de revient de cette recette, « le produit fait maison est près de deux fois et demie moins cher que le produit industriel le moins cher et près de cinq fois moins cher que le produit industriel le plus cher.

 
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