Justine Henin, nouvelle déesse sur terre, à Olympie

Justine Henin, nouvelle déesse sur terre, à Olympie
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La délégation belge est revenue avec le sentiment d’accomplissement des Jeux Olympiques de Sydney en 2000, avec cinq médailles dans les bagages (pour trouver mieux, il fallait retourner à Montréal en 1976), mais il manquait le plus à la petite collection belge le métal. précieux et le plus envié.

L’or sortira de terre, à l’origine, à Olympie. En 2004, les Jeux reviennent en Grèce, 108 ans après avoir été le lieu de leur renaissance en 1896. Et la Belgique retrouve ses lauriers olympiques, grâce à l’une des plus grandes sportives belges de l’histoire.

Justine Henin avait déjà remporté trois Grands Chelems (Roland-Garros et l’US Open en 2003 ; puis l’Open d’Australie en 2004) lorsqu’elle rejoint la délégation belge pour les Jeux d’Athènes.

Justine Henin revient sur les 20 ans de son titre à Roland-Garros.

Mais la Rochefortoise, diminuée par une infection virale, restait sur une contre-performance à Paris (éliminée au 2e tour par l’Italienne Tathiana Garbin) et elle a dû faire l’impasse sur Wimbledon. Mais le virus olympique sera plus fort, et même si elle n’a plus joué un match depuis douze semaines, « Juju » arrive à Athènes ambitieuse, sans cacher quelques doutes.

mouette

Quand j’étais petite, je rêvais surtout d’une victoire en Grand Chelem, pas d’une médaille d’or aux Jeux Olympiques !

Ce qui s’effacera le samedi 21 août 2004 : Justine Hénin est élevée au rang de déesse d’Olympie par un triomphe en finale du tournoi simple dames aux Jeux d’Athènes. Avec une classe folle et une volonté de fer, la Namuroise a chassé tous ses doutes pour mater la concurrence et décrocher la médaille d’or.

« Quand j’étais petite, je rêvais surtout d’une victoire en Grand Chelem, pas d’une médaille d’or aux Jeux Olympiques ! elle a crié. Je dois admettre qu’aujourd’hui mon avis a changé. Je ne pense pas que j’oublierai un jour le moment où j’ai été appelé sur le podium. Les Jeux étaient magiques… »

Après trois tours de préparation contre la Tchèque Barbora Strýcová (6-3, 6-4), la Vénézuélienne María Alejandra Vento-Kabchi (6-2, 6-1) et l’Australienne Nicole Pratt (6-1, 6-0 ), au cours duquel la Rochefortoise avait monté en puissance, elle a déjoué le piège des quarts de finale face à la Française Mary Pierce (6-4, 6-4). Puis vint son chef-d’œuvre athénien. Une demi-finale épique contre Anastasia Myskina. Plus que la finale jouée à la perfection contre Amélie Mauresmo, c’est ce match qui reste dans les mémoires. Menée 5-1 dans le set décisif après avoir su servir pour remporter le match dans le deuxième set, Justine Henin a fini par s’imposer 8-6 après une fantastique remontée qui a été jusqu’à faire pleurer son adversaire russe (7-5, 5-7, 8-6). Le 21 août 2004, la Française Amélie Mauresmo, bien que dauphine au classement WTA, ne peut empêcher « Juju », irrésistible, de se parer de l’or (6-3, 6-3).

Couverte de lauriers sous les yeux de Jacques Rogge, Justine pouvait être fière : elle venait d’écrire une somptueuse page de l’histoire du sport belge. Un de plus.

Justine Henin sur le podium aux Jeux olympiques de 2004 à Athènes : elle vient de remporter la médaille d’or.

Pas la dernière pour celle qui a pris sa retraite à 28 ans, début 2011, après avoir remporté 7 Grands Chelems, 2 Masters, 43 tournois WTA et une Fed Cup en plus de sa médaille d’or olympique…

 
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