Rapports C’est la question cruciale qui s’est posée à l’ouverture du procès historique, ce lundi à New York, de l’ancien locataire de la Maison Blanche, accusé d’avoir falsifié des pièces comptables pour empêcher la révélation de sa liaison avec une ancienne actrice porno aux États-Unis. dernière ligne droite de la campagne présidentielle de 2016.
Par Sarah Halifa-Legrand (envoyée spéciale à New York)
Publié le 16 avril 2024 à 10h33
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Le voici assis sur le banc des accusés. Tour à tour en levant le menton, en chuchotant à son avocat assis à sa droite. Penché en avant, la mâchoire serrée, le regard tendu. Adossé au dossier de sa chaise, les bras croisés. Et puis hochant la tête, les yeux fermés. Dans la salle d’audience réservée aux journalistes du tribunal de Manhattan, on ne peut quitter des yeux les traits du premier ancien président américain de l’histoire à être jugé pour un crime.
Il aura fallu beaucoup d’huile de coude pour assister à l’ouverture de ce procès hors du commun. Nous avons dû nous présenter immédiatement devant le tribunal de New York. Faire la queue pendant trois heures avec tous les journalistes américains. Donner notre nom à deux types louches qui ont réussi à convaincre tout le monde qu’ils étaient responsables de l’établissement de la liste des médias… avant de disparaître. Voir un fonctionnaire au…
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