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Albert Riera : l’entraîneur bordelais préfère mettre Diaz sur l’offensive gauche à la place de Pitu blessé, c’est-à-dire faire jouer un joueur dont le poste n’est pas à ce poste, plutôt que de trouver une meilleure solution. Il corrigeait son erreur à la mi-temps avec l’entrée de Vipotnik qui faisait basculer Livolant sur la gauche. On note son choix fort et justifié d’écarter Barbet et Marcelin à la mi-temps. Les deux défenseurs centraux avaient laissé leur détermination au vestiaire. Alors ils l’ont trouvée à la pause. Malheureusement, il était trop tard, car Bordeaux n’est jamais revenu dans ce match.
Kalle Johnson : Il encaisse encore 3 buts et ne fait pas de miracle dans cette partie, et ne réalise qu’un seul arrêt.
Harrison Marcelin : 45 minutes de passivité et de lenteur. Il a été spectateur du match permettant à Bastia de jouer sur du velours dans le camp bordelais. Remplacé à la mi-temps par le jeune Mathys Angély (16 ans) qui a tenu son poste et apporté plus de vivacité et de combativité. Il a joué simple et juste.
Yoann Barbet : si son corps était au Matmut Atlantique, son esprit était ailleurs. Une fois de plus, il est passif, sans agressivité, dans le zigzag au lieu du zag… C’est donc logique qu’il soit remplacé à la mi-temps. Clément Michelin entre en jeu au poste d’arrière droit. Ce dernier ne se montre cependant pas décisif et s’énerve vite face à des actions insignifiantes au lieu de se concentrer sur son jeu. On attend toujours sa deuxième passe décisive de la saison.
Malcom Bokélé : mi-temps au poste d’arrière droit où il a centré plusieurs fois. Il reprend l’axe droit de la défense en seconde période avec Mathys Angely. Il apporte percussions, mobilité et physicalité.
Jacques Ékomié : c’est un combattant qui n’abandonne jamais dans les duels (gagné 9). Il lui reste encore à améliorer ses centres en apportant plus de qualité.
Danylo Ignatenko : de bonnes directions de jeu, mais un placement aléatoire qui permet à Bastia de percer à trois reprises le milieu bordelais. Au bord du carton rouge pour engagement excessif, Riera le sort à la mi-temps. Zan Vipotnik entre en jeu au numéro 9. L’attaquant slovène est tout proche de marquer sur une action involontaire. A l’exception de cette phase de jeu, il ne touche que 8 ballons et parcourt ce match de manière anonyme.
Pedro Díaz : positionné à gauche en première période, il est mal à l’aise et repasse au centre sans réussite. Il donne la passe décisive sur le but de Davitashvili avec une bonne combinaison.
Gaétan Weissbeck : 137 ballons touchés. Vous ne rêvez pas, c’est le bon numéro. Il n’en perd que 13. Il réalise 11 passes en profondeur. Mais il n’a pas réussi à amener le danger dans le but adverse.
Issouf Sissokho : 96 ballons touchés, 6 duels gagnés, mais aucune différence offensive.
Jérémie Livolatdp : il marque lorsqu’il est positionné côté gauche avec une superbe volée qui donne de l’espoir. Il remporte 3 duels sur 3 de la tête.
Zouriko Davitachvili : absent dans les duels lors de cette première mi-temps où il manque clairement d’engagement, notamment dans les phases de jeu qui mènent aux buts bastiais. Il a sauvé son match avec son but en fin de mi-temps. Il gagne moins d’un duel sur 3 disputés dans ce match.
NP
>> Le débrief chaud de Bordeaux-Bastia (2-3)
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