« pour le moment, il nous faut juste beaucoup d’eau et si possible un peu de savon OMO » (protection civile)

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A l’entrepôt d’Electricité de Guinée (EDG) à Hamdallaye Cepertam qui brûle depuis 14 heures ce vendredi 12 avril 2024, ce ne sont pas seulement les transformateurs qui sont stockés, il y a aussi des câbles, selon le lieutenant-colonel Ibrahima Sory Kaba , directeur régional de la protection civile à Conakry.

Sur place, l’équipe de la Protection Civile lutte sans relâche pour combattre l’incendie et pour l’instant il n’y a aucun risque de propagation, selon ce responsable de la Protection Civile qui a accordé un entretien à la presse.

« Nous avons été alertés vers 14h30 qu’il y avait un incendie à cet endroit. Eh bien, nous avons dépêché les premières équipes mais à leur arrivée, elles ont constaté un incendie généralisé au dépôt d’EDG où se trouvent des stocks de transformateurs et de câbles. Alors, dès que nous avons réellement vu que les deux engins ne pourraient rien faire, nous avons fait appel à des renforts auprès de tous les chars que vous voyiez à proximité. Nous luttons donc contre l’incendie mais pour l’instant il n’y a aucun risque de propagation, nous essayons de contenir l’incendie et enfin de l’éteindre. Pour l’heure, nous ne connaissons pas l’origine de l’incendie. C’est après l’incendie que nous détecterons les sources de l’incendie mais pour l’instant l’extinction n’est pas totale », a suggéré le lieutenant-colonel Ibrahima Sory Kaba.

Pour maîtriser les flammes, l’équipe de la protection civile a besoin de calme, d’Omo et de beaucoup d’eau puisque les sources d’approvisionnement sont à l’aéroport et à Kakimbo « Nous avons des équipements qui nous permettent de travailler. Vous savez seulement où on prend l’eau, il faut aller à l’aéroport ou au site de Kakimbo pour puiser de l’eau et revenir. Donc, dans cette allée, il n’y a malheureusement pas de réserve d’eau au sein de l’entrepôt. C’est donc ça qui va retarder un peu les travaux mais avec les capacités dont nous disposons, s’il y a vraiment une accalmie, on pourra nous laisser travailler tranquillement et on pourra s’essouffler. Pour l’instant il nous faut juste beaucoup d’eau et si possible un peu d’Omo pour mélanger car l’eau est textile, l’eau simple s’éteint mais difficilement. Pour l’instant, nous utilisons uniquement de l’eau », a-t-il déclaré.

Mamadou Yaya Barry