« Ce serait formidable d’être dans les dernières parties dimanche », espère Pavon

« Ce serait formidable d’être dans les dernières parties dimanche », espère Pavon
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Auteur d’une deuxième carte en 73 (+1) avec un score total de -1 après deux tours, Matthieu Pavon a réussi ses premiers pas sur un parcours plus complexe que jamais en raison du vent omniprésent. Le voici dans le top 15 provisoire.

De notre envoyé spécial à Augusta (Géorgie, États-Unis),

Après Jean Van de Velde (2000), Thomas Levet (2005), Romain Langasque (2016), Victor Dubuisson (2016) et Victor Perez (2020), le 25e mondial n’est que le sixième joueur français à franchir le cut. Il ressort comme le mieux placé après deux tours. En attendant peut-être de faire mieux que Thomas Levet, 13ème en 2005, meilleur résultat français à ce jour.

Sur la sélection à Augusta
«C’est formidable de faire partie de ce groupe restreint (Seulement 6ème joueur français à passer le cut au Masters, NDLR). C’était un objectif cette saison : faire un cut en Majeur car j’ai un peu galéré avec les autres. Je n’ai réussi qu’un cut sur 5 à l’US Open 2018. Cela me tenait à cœur et le faire sur un parcours aussi exigeant et dans ces conditions difficiles est un vrai plaisir.

Sur des conditions de jeu compliquées
« Ils sont plus difficiles qu’au premier tour. Le vent est un peu différent. Les drapeaux sont compliqués. Je pense notamment au trou 4 (par 3) que nous avons joué de l’arrière alors que nous étions sur des départs avancés lors du premier tour. C’est exigeant et c’est long, mais on y est arrivé. Les 36 trous sont terminés. Nous devons maintenant nous concentrer sur le week-end.

Sur le vent et la vitesse des greens
« Il faut attendre d’avoir la bonne rafale. Celui que nous avons programmé avec le panier. Il faut attendre qu’il tombe si c’est le cas. Le putting devient très compliqué. On peut faire de superbes putts comme à 18 ou 9 où j’ai de belles opportunités de birdies à 4 ou 5 mètres. La pente va dans un sens, le vent dans un autre et malheureusement il faut savoir anticiper encore plus et ça rend les choses vraiment compliquées.

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Sur sa qualité de conduite
« C’est une satisfaction dans ces conditions venteuses d’avoir parcouru beaucoup de fairways. C’est la clé numéro 1 pour essayer de bien se positionner sur les greens. On peut vite se retrouver dans des situations compliquées. Une conduite solide était la clé.

Sur ses trois bogeys consécutifs du 5 au 7
« Je ne sais pas si on peut parler d’un moment faible. Le parcours est tellement compliqué avec ces rafales. Au 5, j’ai un putt de 30 yards. Statistiquement, trois putts sont plus souvent réalisés que deux putts à cette distance. Le 6, j’ai réussi un coup pas si mauvais depuis le tee mais il a pris le vent, je me suis retrouvé avec un chip délicat et j’ai raté le putt derrière. A 7 heures, cela fait deux jours que je me suis retrouvé surpris par la rapidité du green. J’avais déjà dépassé l’écart de deux mètres lors du premier tour.

Le jour de son marathon
« Je me suis levé à 5 heures ce matin. J’ai joué 22 trous aujourd’hui, mais je ne me sentais pas vraiment fatigué. Il y a une ambiance tellement folle et tellement de trous qui exigent la qualité du tir que l’adrénaline vous transporte tout au long du parcours. Là, je vais me reposer. Rentrer chez soi. Profiter de ma femme et de mon fils et jouer une bonne partie de cartes avec mon père et mes frères pour bien terminer la journée.

Sur l’importance de son caddy expérimenté
“C’est énorme. J’en ai vu hier et aujourd’hui l’importance vitale. Je le remercie pour son aide sur la stratégie mise en place ces derniers jours sur les endroits où placer le ballon, les angles à prendre, les distances… Nous n’avons pas vraiment commis de grosses erreurs. Nous nous sommes toujours retrouvés du bon côté. Je n’ai jamais vraiment eu de problèmes.

Quand on arrive au début du 11 pour jouer le Corner Amen, c’est une sensation exceptionnelle

Matthieu Pavon

Sur ses ambitions pour le week-end
« Je fais toujours la queue pour gagner des tournois mais nous sommes tous pareils. Je n’ai pas d’ambition particulière. Je viens de réaliser deux tours solides. J’aimerais jauger mon jeu sur ce parcours d’Augusta avec des conditions de jeu plus clémentes. Pourquoi ne pas faire un bon match en fin de match dimanche lors du quatrième tour. Ce serait génial pour une première.

Sur son trou 1 du premier tour
« J’ai ressenti beaucoup de pression à 13 heures hier. J’étais très stressé. C’est une première à Augusta où on ne peut s’attendre qu’à de bons coups. Encore plus quand c’est le début du 1. »

Sur son rêve d’enfant devenu réalité
« Pour le moment, c’est une version plus dure que mon rêve d’enfant. Le rêve d’enfant, c’était plutôt lundi et mardi derniers sur les matchs de reconnaissance où le vent était plus calme et où on peut vraiment frapper les coups qu’on veut. En raison des conditions, nous nous sentons un peu limités sur cet itinéraire. C’est un sentiment un peu mitigé mais quand on arrive au tee du 11 pour jouer Amen Corner, c’est un sentiment exceptionnel.

Sur ses partenaires des deux premiers tours (Hatton et Bradley)
« C’était spécial de jouer avec ces deux joueurs de la Ryder Cup. J’attendais cette partie avec impatience. J’ai notamment eu beaucoup de plaisir à jouer avec Tyrell, qui est pour moi un joueur exceptionnel. Il peut être un peu grincheux quand il rate des tirs mais c’est un gars très sympa et très ouvert. J’ai pu discuter facilement avec lui. Cela permet de se détendre et de gérer plus facilement les tensions liées aux enjeux.

 
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