Sept personnes ont été tuées dans l’explosion survenue mardi dans une centrale hydroélectrique du nord de l’Italie, selon un bilan final rendu public vendredi par les pompiers, qui ont récupéré dans la matinée le corps de la dernière personne disparue.
L’usine est gérée par Enel Green Power, l’unité de production d’énergie renouvelable du géant italien Enel, qui a constitué un fonds de deux millions d’euros pour les victimes et leurs proches.
Dans une déclaration à l’AFP, l’entreprise a expliqué qu’un incendie avait touché l’un des deux groupes à la centrale électrique de Bargi, mais l’origine de la catastrophe reste floue.
Des « travaux d’amélioration de l’efficacité » étaient en cours dans l’usine lorsque l’explosion s’est produite, selon Enel Green Power.
“Il n’y a eu aucun problème de sécurité, c’était une intervention prévue depuis septembre 2022 (…) pour une mise à jour technique”, a expliqué jeudi le PDG d’Enel Green Power, Salvatore Bernabei, cité par le journal Il Corriere della Sera.
Ces travaux ont été confiés à trois grandes entreprises spécialisées : Siemens, ABB et Voith.
Une enquête du parquet de Bologne est en cours pour examiner, entre autres, la chaîne des sous-traitants, a déclaré le procureur de Bologne Giuseppe Amato à la presse locale.
Fin 2021, l’Italie comptait 4 646 centrales hydroélectriques, principalement situées dans le nord du pays. Fin 2021, les centrales hydroélectriques, avec une production de 45,39 térawattheures, représentaient plus de 14% de la consommation nationale et 39% de la production de sources renouvelables.
