Fiat va revoir la base de la 500 électrique pour y intégrer des batteries moins chères. Il y a urgence car les ventes ont plongé.
Le 10 avril, Carlos Tavares, grand patron de Stellantis, était en déplacement sur le site italien de Mirafiori (près de Turin). Il a inauguré une nouvelle activité de cette usine, la production de boîtes de vitesses électrifiées à double embrayage (e-DCT). Une annonce importante a également été faite : un investissement pour le 500e.
La version électrique de la 500 est fabriquée chez Mirafiori depuis 2020. Sa carrière a très bien démarré. Carlos Tavares a même déclaré qu’il avait le problème de ne pas produire suffisamment pour répondre à la demande. Mais les ventes ont diminué. Moins de 80 000 unités ont été vendues en 2023 et l’année 2024 a très mal commencé. Pour écouler ses stocks, l’usine a été longtemps fermée et n’a assemblé que 12 500 véhicules au premier trimestre.
L’investissement promis par Stellantis le 10 avril vise à relancer la carrière de l’automobile. 100 millions d’euros serviront à “améliorer encore l’attractivité et l’accessibilité” du 500e et donc à mieux faire fonctionner l’usine. Une dépense importante, preuve que Fiat ne prend pas la situation automobile à la légère.
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L’investissement permettra de mettre en place « une plateforme restructurée [qui] intégrera une technologie de batterie de nouvelle génération permettant de concevoir un modèle plus abordable. La marque ne rentre pas dans les détails, mais on pense à une batterie LFP.
Stellantis évoque « un rapport prix/autonomie particulièrement attractif ». Et il est vrai que la 500 est désormais moins bien placée sur le marché des citadines électriques, avec un prix de base très élevé de 30 400 € pour une citadine 3 portes qui offre 190 km d’autonomie. Le style cool ne suffit plus à certains clients.
Pas de mot cependant pour une adaptation du modèle avec un bloc essence hybride doux, une option évoquée il y a quelques semaines.
