«Je veille à ce que les joueurs s’approprient le projet» (vidéo)

«Je veille à ce que les joueurs s’approprient le projet» (vidéo)
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Le palmarès de Rachid Méziane s’étoffe au fil des saisons, que ce soit en club ou en sélections nationales. Adjoint de Valérie Garnier – l’actuel entraîneur de Fenerbahce qu’il pourrait retrouver en finale de l’EuroLeague – en équipe de France depuis près de 7 ans, il a depuis acquis une notoriété qui dépasse largement les frontières françaises. Et pour cause puisque c’est lui qui a mené la Belgique à un premier sacre européen. Celui qui aime se qualifier de « bâtisseur » a aussi relevé la barre d’un club vainqueur de l’EuroCup en 2015, mais qui, à son arrivée en 2019, était au plus bas. Villeneuve peine en bas du classement du championnat de France et la Coupe d’Europe semble inaccessible.

Rachid Méziane sur le parquet du Palacium. ©EDA

Un coach à succès ? Sans doute grâce à une méthode et des valeurs qui sont sa ligne de conduite, en club comme avec les Belgian Cats. « J’attache beaucoup d’importance dans mon management à l’aspect humain, à la communication et à la fidélisation. Je veille à ce que les acteurs s’approprient le projet, qu’ils deviennent acteurs plutôt que spectateurs. Un entraîneur prend quelques décisions au cours d’un match, mais les joueurs sur le terrain en prennent cent fois plus. J’essaie donc de développer une certaine autonomie des joueurs dans la prise de décision car le jeu leur appartient. J’aime aussi que les rôles soient clairs, même si parfois ils ne sont pas agréables. Il y a beaucoup de travail à faire pour que les filles se sentent à l’aise et en phase avec le rôle qu’elles peuvent jouer.

Une méthode où l’individualisme est banni. « Chaque joueur doit savoir que c’est l’équipe qui est au cœur du projet et non l’inverse, même si nous avons des joueurs exceptionnels dans le groupe. Les Belgian Cats ont compris que les uns sans les autres, ils n’étaient rien. En revanche, ensemble, ils étaient bien plus forts. Oui, il y a un cinq majeur chez les Cats, mais nous avons aussi des soldats à nos côtés qui ont très bien fait leur travail. Cette forme d’harmonie entre les joueurs seniors et les joueurs plus investis d’une mission a bien fonctionné et c’est ce qui a fait le résultat.

Rachid Méziane et son assistant Antonio De Barros. ©EDA

Une méthode qui a aussi fonctionné à Villeneuve, reconnu pour sa grande force collective. “Je m’adapte plus aux valeurs d’une équipe que d’insister pour imposer à tout prix ma méthode.”

Rachid Méziane est un compétiteur, une envie de gagner qu’il n’hésite pas à clamer haut et fort. « Je sais que ça ne plaît pas toujours, mais si moi, l’entraîneur de l’équipe, je ne crois pas à la victoire, qui y croira ? Nous sommes avec Villeneuve au Final Four et nous y allons pour ramener une médaille. Nous irons avec les Belgian Cats aux JO pour remporter une médaille. Mais nous le faisons avec beaucoup d’humilité, propre aux valeurs de la Belgique et des Belgian Cats. Nous devons continuer à travailler de cette manière, mais je ne peux pas cacher mon visage en disant que j’y vais pour rattraper le retard. Nous y allons pour gagner et je pense que si nous jouons notre meilleur basket, nous pouvons le faire. Tout comme Villeneuve ce week-end.

 
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