WASHINGTON: Le sénateur Sherrod Brown, président de la commission sénatoriale des banques, a lancé un appel convaincant exhortant le président Joe Biden à interdire les importations de véhicules électriques (VE) fabriqués en Chine aux États-Unis.
Brown a souligné que les véhicules électriques chinois constituent une « menace existentielle » pour l’industrie automobile américaine, marquant ainsi sa position comme la plus ferme parmi les législateurs américains sur cette question cruciale. D’autres ont fait écho à leurs préoccupations, plaidant en faveur de tarifs douaniers élevés pour se prémunir contre l’inondation des véhicules électriques chinois sur le marché américain.
En réponse aux inquiétudes croissantes, la Maison Blanche a ouvert une enquête en février pour évaluer si les voitures chinoises représentent un risque pour la sécurité nationale. Le président Biden a exprimé sa ferme opposition à l’idée de permettre que la « tricherie soutenue par le gouvernement » de la Chine porte atteinte à l’industrie automobile américaine, soulignant son engagement à sauvegarder les intérêts nationaux.
Les risques potentiels associés aux voitures fabriquées en Chine vont au-delà de la concurrence économique. La Maison Blanche a reconnu que ces véhicules pourraient collecter des données sensibles sur les conducteurs et les passagers grâce à leurs fonctionnalités connectées à Internet, soulevant des inquiétudes quant à la confidentialité des données et à la sécurité nationale.
Dans un contexte d’escalade des tensions, les grandes compagnies aériennes américaines ont également exhorté l’administration Biden à suspendre l’approbation de nouveaux vols entre les États-Unis et la Chine. Ils ont cité les « politiques anticoncurrentielles dommageables » de la Chine qui désavantagent les transporteurs américains, exprimant leurs inquiétudes quant à l’inégalité d’accès au marché chinois de l’aviation.
Cet appel à l’action souligne les tensions commerciales persistantes entre les deux plus grandes économies du monde, entraînées dans une guerre commerciale depuis 2018. Malgré les changements d’administration, les droits de douane restent un élément central des relations commerciales entre les États-Unis et la Chine, reflétant des dynamiques géopolitiques et économiques plus larges. .
