Le procès d’Alexandre Renault, 72 ans, s’est ouvert devant la cour d’assises des Côtes-d’Armor, à Saint-Brieuc, mardi 9 avril 2024. Il est accusé du meurtre de son frère Claude, 78 ans, le 19 mai 2021, à Langourla, village proche de Loudéac, et des violences contre son autre frère aîné, André, aujourd’hui âgé de 76 ans et partie civile dans cette affaire.
Il nie tout
Alexandre Renault soutient qu’il n’a pas tué son frère, que le soir du drame, ce dernier lui aurait demandé de lui prêter son fusil de chasse, et qu’en le lui donnant, un coup de feu serait parti tout seul.
« Vous soutenez que c’est lui qui a tiré ? »lui a demandé, mercredi 10 avril, la présidente de la cour d’assises, Claire Le Bonnois. Oui» répondit-il sans la moindre hésitation. C’est sûr, ce n’est pas difficile à comprendre.
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Plusieurs témoins entendus lors de l’enquête ont expliqué que parfois, quand on avait bu, on disait que je vais faire boum, ou boum-boum, sur tel ou tel, ce qui signifiait que je vais lui tirer dessus. C’est exact ? » « Oui, mais c’était pour m’amuser. » « Là, on ne s’amuse plus, un homme est mort »Claire Le Bonnois lui a rappelé.
L’heure des plaidoiries de la défense
Ce jeudi 11 avril, le procureur général a requis 17 ans de réclusion criminelle contre Alexandre Renault. Après les plaidoiries de la défense en fin de matinée, les jurés se retireront pour délibérer. Le verdict de la cour d’assises des Côtes-d’Armor est attendu en fin de journée.
