Rendu célèbre après la publication en 2017 d’une vidéo devenue virale où il jouait avec le feu et le sable dans sa chambre, Baptiste Moirot a été choisi par les organisateurs des Jeux olympiques de Paris 2024 pour porter la flamme olympique. Une pétition en ce sens a rassemblé 70 000 personnes.
Sept ans que tous les « baptistes » de France s’entendent répéter la même phrase : “mais tu n’es pas clean Baptiste ?” à laquelle il faut évidemment répondre timidement “mais oui, je suis très clair…” Et bien ce n’est pas fini : Baptiste Moirot, devenu coqueluche du web francophone en janvier 2017, sera « l’un des relayeurs du flambeau des Jeux Olympiques de Paris 2024 », a annoncé sur X l’organisateur des jeux ce mercredi 10 avril, jouant sur l’analogie entre “l’étincelle de sa chambre d’adolescent” Et « la flamme des Jeux ». Une pétition pour qu’il porte la flamme olympique (sous forme d’événement) sur Facebook lancée en 2017 a attiré 275 000 internautes, dont 68 000 avaient cliqué sur « participer » à la pétition.
Comme des millions d’internautes, vous avez sans doute déjà vu cette vidéo où un jeune homme torse nu et visiblement sous substances – il avait pris deux somnifères – s’amuse à brûler du Kevlar dans une pinte de fer blanc en y jetant du sable. Le tout au milieu de sa chambre. Au bout de quelques minutes, son père arrive et lui demande : “Vous vous moquez du monde ou quoi ?” et lui ordonne de mettre fin à ses expériences pyromanes. Quelques secondes plus tard, dans un parfait timing comique, la mère du jeune homme entre, et déclame la phrase qui fera passer la vidéo à la postérité : « mais ça ne va pas Baptiste, mais qu’est-ce que tu fais ? Mais tu n’es pas clair, n’est-ce pas ? C’est cette phrase qui deviendra légendaire.
Le jeune homme, alors âgé de 21 ans, tente de se justifier de manière placide et peu convaincante. “mais si je suis très clair”. Puis il éteint maladroitement le feu avec un bol, sous le regard consterné de ses parents, qui lui demandent s’il a fumé quelque chose. Sa mère s’inquiète du linge rangé dans la chambre, son père lui fait remarquer que c’est “un peu à l’ouest”, avant de lui ordonner d’éteindre le téléphone qui diffusait la scène en direct sur Facebook. Le lendemain, Baptiste Moirot ne se souvient de rien, et n’a découvert la vidéo que deux jours plus tard, comme il l’avait raconté. https://twitter.com/brutofficiel/status/1459060392252956675?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1459060392252956675%7Ctwgr%5E5a10d5bfdcd3f66ffcf97415e4199f9d3221ca06%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Ftwog.fr%2Fbaptiste-va-t-il-allumer-la-flamme-olympique-des-jo2024-a-paris%2F en 2021.
Passionné de photo et défenseur de l’environnement
Aujourd’hui, Baptiste a 29 ans, travaille dans des restaurants et pratique la photographie en amateur. Se considérant comme un militant écologiste, il s’engage également auprès de l’association de protection des animaux L214 et de l’organisation de défense des océans Sea Shepherd. Il prétend leur reverser les bénéfices de la vente de ses vidéos personnalisées, où il reprend les phrases légendaires qui l’ont rendu célèbre malgré lui. De quoi accroître sa popularité. Tout comme la flamme des JO qui devrait donner un second souffle à sa carrière.
