Avec « Ce qui est pour toi, le fleuve ne l’emporte pas », Viktor Lazlo signe un grand roman d’émancipation féminine

Avec « Ce qui est pour toi, le fleuve ne l’emporte pas », Viktor Lazlo signe un grand roman d’émancipation féminine
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Avec son nouveau roman : « Ce qui est pour toi, le fleuve ne l’emporte pas », Viktor Lazlo continue d’explorer et de documenter les côtés sombres de l’histoire et le long chemin vers l’abolition de l’esclavage. Elle dresse le portrait d’une femme héroïque, née esclave en Martinique et adulte témoin des grands changements de son époque.

Tout a commencé avec une gravure de Nicolas-André Monsiau sur laquelle on voit Danton proclamer l’abolition de l’esclavage en 1794. À droite de l’orateur, on remarque une vieille femme noire avec une petite fille agenouillée à ses côtés. Viktor Lazlo a souhaité nous faire découvrir la vie de cette femme telle qu’elle l’a « inventée ».

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Révolution française : la Convention nationale décrète l’abolition de l’esclavage dans les colonies le 04/02/1794 (16 pluviose an II) à Paris

©Nicolas André Monsiau – © Musée Carnavalet, Paris

L’être humain, lorsqu’il s’empare d’un destin universel, sacrifie son destin individuel.

Martinique, vers 1752, domaine des Bois-Tranchés. Une petite fille à la peau claire attire déjà l’attention. Enfant d’esclave, elle n’avait que sept ans lorsqu’elle fut arrachée à sa mère pour se retrouver au service de Madame de Lalung. Elle est alors surnommée « Olvidia ».
Si le travail dans la grande maison lui permet d’échapper à la corvée des champs, il doit néanmoins se plier aux exigences de sa maîtresse, qui cultive la douceur aussi bien que la cruauté, et aux demandes répétées de son maître pervers. Jusqu’à ce que, encore une fois, le destin s’en mêle. Bientôt, Olvidia devra quitter son pays natal et découvrir une Europe au bord de la Révolution…

Dans une écriture riche et évocatrice, «Ce qui est pour toi, le fleuve ne l’emporte pas” est un grand roman d’émancipation porté par le parcours d’une héroïne qui, entre la Martinique, Paris et l’Autricheaura lutté toute sa vie contre l’esclavage et pour la liberté.

Après des études d’histoire de l’art et d’archéologie, Viktor Lazlo enregistre son premier album de chansons. Cinq disques d’or, de nombreux films et quelques pièces de théâtre plus tard, elle est l’auteur de trois romans publiés chez Albin Michel : «La femme qui pleure(2010, Prix Charles Brisset), «Mon nom est Billie Holiday (2012), et «Tremblements essentiels (2015). Aux éditions Grasset, elle a publié en 2018 «Passagers du siècle »,premier volet d’une saga comprenant «Anger Trafficker », publié par le même éditeur dans2020, est le deuxième volume.

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Viktor Lazlo : « Ce qui est pour vous, le fleuve ne l’enlève pas »

©Outre-mer la 1ère – Éditions Robert Laffont

« Il n’est pas un esclave qui n’ait jeté au loin un regard envieux, après avoir compris que son seul salut probable n’était pas celui de retourner dans son pays natal, englouti par les milles et les milles d’eau salée, mais celui d’un placement auprès des maîtres.

Séparée par un grand bosquet d’arbres à pain et de manguiers centenaires de l’allée avec ses cabanes couvertes de feuilles de palmiers séchées où s’entassent tant bien que mal les esclaves ouvriers de la canne, la grande maison offrait la tentation d’un monde inaccessible.

Pour de plus amples :

4 février 1794 : première abolition de l’esclavage

Focus sur le lieu martiniquais qui a inspiré Viktor Lazlo : “Ce qui est pour toi, le fleuve ne l’emporte pas”, le dernier ouvrage de Viktor Lazlo

Retrouvez les autres écrivains d’Outre-mer, invités de la revue littéraire Sur la 1ère page.

Responsable de production : Jean-Luc Benzimra
Illustrations : Thé dernier Kamit
© France Télévisions 2024

 
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