Toulouse. Quelles sont ces étranges poussières jaunes, particulièrement irritantes ? – .

Un début avril marqué par des vents violents Toulouse, ils sont partout. Sur les trottoirs, ils s’accumulent et se concentrent en tas. En l’air, ils s’accrochent aux cheveux. On peut aussi l’inhaler par accident… et ce n’est pas agréable ! Que sont ces drôles de résidus de couleur marron-jaune qu’on retrouve (presque) partout ?

Irritant par inhalation

Ceux-ci sont akènes des platanes de la Ville Rose, autrement dit les fruits des arbres qui se désagrègent au printemps. On les trouve en grand nombre le long du quais de Garonnebordé par cette espèce d’arbre.

Avec les récentes rafales, elles ont été particulièrement volatiles. Mais que les personnes allergiques se rassurent, « les grains de pollen des fleurs femelles du platane (discrètes et assez éphémères) ne sont pas reconnus comme particulièrement allergisants », explique la mairie de Toulouse.

En revanche, « lorsque les poils du dessous des jeunes feuilles de platane tombent au printemps, ils provoquent forte toux due à une irritation lorsqu’il est inhalé.

Leur nombre varie

Le nombre d’akènes produits par les platanes varie d’année en année. Ils peuvent être en plus grande quantité en cas de sécheresse ou de grand froid.

Les personnes sensibles auront donc tout intérêt à éviter de passer sous les platanes durant cette saison, même si les averses du début de semaine ont contribué à endiguer le phénomène.

Près de 14 000 platanes recensés à Toulouse

A Toulouse, il n’y en a pas moins de « 13 956 platanes inventoriés sur les espaces publics et privés de la ville », souligne la mairie. Dans le détail, on retrouve :

• 9 318 arbres alignés ou plantés à proximité des canaux et des places piétonnes ;
• 4 638 arbres isolés ou plantés dans les jardins et parcs de la Ville.

Les premiers platanes de Toulouse ont été plantés au Jardin Royalpeu après sa création en 1754. Des plantations le long des berges du canal se sont succédées d’environ 1810 jusqu’à nos jours.

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