ce que l’on sait des négociations pour une trêve et de l’offensive à Rafah

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Des troupes israéliennes sont vues près de la frontière avec la bande de Gaza, dans le sud d’Israël, le 7 avril 2024. NOUVELLE CHINE/SIPA

Le Hamas a annoncé qu’il examinait une proposition de trêve en trois étapes, une étape vers un cessez-le-feu encore loin d’être accepté. Dans le même temps, le Premier ministre israélien a déclaré qu’une date avait été fixée pour une offensive à Rafah.

Par RG (avec AFP)

Publié le 8 avril 2024 à 21h13Mis à jour 8 avril 2024 à 21h16

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Après de nombreuses négociations infructueuses pour parvenir à une trêve associée à la libération des otages dans la bande de Gaza, la situation semble légèrement évoluer. Ce lundi 8 avril, Israël a pressé le Hamas d’accepter les conditions proposées, tandis qu’une Source au sein du mouvement islamiste palestinien a indiqué à l’AFP qu’elle étudiait une proposition de trêve en trois étapes.

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Dans le même temps, les craintes grandissent quant à une offensive israélienne à Rafah, ville du sud de l’enclave palestinienne où survivent près de 1,5 million de Gazaouis. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré qu’une date avait été fixée, poussant les États-Unis à réaffirmer leur opposition à toute opération majeure dans la ville. Alors que le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 33 207 personnes tuées dans la bande de Gaza, « Le Nouvel Obs » fait le point sur la situation.

• Un accord de trêve encore lointain, la pression augmente sur le Hamas

La journée commence sur une nouvelle positive : des négociations pour une trêve dans la bande de Gaza et la libération des otages détenus par le Hamas sont en cours. “progrés significatif”, rapporte le média égyptien progouvernemental Al-Qahera News, citant une Source égyptienne haut placée. Les négociations au Caire, qui ont débuté le week-end dernier, devraient aboutir à un accord d’ici deux jours, indiquent les médias.

Mais très vite, l’enthousiasme s’est calmé. Les responsables israéliens et du Hamas tempèrent les espoirs d’une trêve prochaine, expliquant que les négociations n’ont pas permis de surmonter les blocages. « Nous ne voyons pas encore d’accord à l’horizon »déclare un responsable israélien, cité par le média Ynet, soulignant que “la distance est restée importante” entre les positions de chaque côté. ” Tu dois être patient. Il y a du potentiel, mais nous n’y sommes pas »ajoute un haut responsable israélien.

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Du côté du Hamas, un responsable a déclaré à l’AFP que« nous ne pouvons pas encore parler de progrès concrets » et les divergences concernent principalement le retour des personnes déplacées vers la ville de Gaza, au nord du territoire, réclamé par le mouvement islamiste palestinien. Des déclarations qui changeront dans la soirée, une Source au sein du Hamas précisant à l’AFP que le groupe examine une proposition de trêve en trois étapes :

  1. Un cessez-le-feu de six semaines et la libération de 42 otages israéliens (dont des soldats, des enfants et des femmes âgées) en échange de 800 à 900 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, dont une centaine y purgeant de longues peines y compris à perpétuité, a indiqué cette Source proche du les négociations. Le projet d’accord prévoit également l’entrée de 400 à 500 camions d’aide alimentaire par jour dans la bande de Gaza et le retour chez eux des habitants du nord du petit territoire palestinien déplacés par la guerre.
  2. La libération de tous les autres otages – Israël estime qu’il y a actuellement 129 otages encore captifs, dont 34 morts – en échange de la libération d’un nombre encore indéterminé de détenus palestiniens.
  3. Le retrait complet de l’armée israélienne de la bande de Gaza et la fin du siège du territoire imposé par Israël après la prise du pouvoir par le Hamas en 2007.

Auparavant, les États-Unis avaient affirmé de leur côté que les médiateurs avaient présenté au Hamas une proposition de cessez-le-feu. « C’est désormais au Hamas de faire en sorte que cela se réalise »a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, refusant de révéler les détails de cet accord pour ne pas “torpille”.

• Rafah se prépare à une offensive, « une date » fixée par Israël

Cela semble inévitable pour les Palestiniens entassés dans la ville de Rafah, tant les déclarations deviennent de plus en plus directes. Après avoir réaffirmé sa détermination à éradiquer le Hamas « dans toute la bande de Gaza, y compris à Rafah »Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu va encore plus loin ce lundi : victoire sur le mouvement islamiste palestinien « exige l’entrée à Rafah et l’élimination des bataillons terroristes. Cela arrivera – il y a une date »déclare-t-il dans une vidéo.

Sans information complémentaire, cette annonce confirme tout de même ce projet d’assaut qui prend de l’ampleur depuis l’annonce dimanche du retrait des troupes israéliennes de Khan Younes, autre ville du sud du territoire côtier engagée dans des combats depuis plusieurs mois.

La préparation de l’offensive progresse-t-elle ou s’agit-il d’un coup de pression ? Cette annonce est en tout cas suffisamment grave pour provoquer une réaction de la part des États-Unis, qui maintiennent fermement leur opposition à toute opération israélienne majeure à Rafah. « Nous avons clairement fait savoir à Israël que nous pensions qu’une invasion militaire massive de Rafah aurait un effet extrêmement préjudiciable sur ces civils et nuirait en fin de compte à la sécurité d’Israël. », a déclaré à la presse le porte-parole du Département d’État, Matthew Miller. Et de préciser :

« Il ne s’agit pas seulement qu’Israël nous présente un plan. Nous leur avons fait clairement comprendre que nous estimions qu’il existait un meilleur moyen d’atteindre un objectif légitime, à savoir dégrader, démanteler et vaincre les bataillons du Hamas restés à Rafah. »

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