Le Cac 40 efface plus de la moitié de ses pertes de la semaine dernière, mais les investisseurs peinent à croire que la Fed baissera ses taux en juin

Le Cac 40 efface plus de la moitié de ses pertes de la semaine dernière, mais les investisseurs peinent à croire que la Fed baissera ses taux en juin
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La Bourse de Paris s’offre un rebond pour mieux oublier sa contre-performance de la semaine dernière mais les prochains jours s’annoncent semés d’embûches, avec en première ligne l’inflation américaine.

Vers 15h40, le Cac 40 gagnait 1% à 8.145,2 points, effaçant une grande partie de la baisse de 1,67% enregistrée la semaine dernière, sa pire semaine depuis octobre. Le Stoxx 600, qui regroupe les 600 principales capitalisations européennes, gagne environ 0,45%. A Wall Street, les principaux indices sont globalement stables.

A l’image des marchés européens et américains ce lundi, les politiques monétaires de la Banque centrale européenne et de la Réserve fédérale pourraient ne pas évoluer en parfaite harmonie dans les mois à venir. Si leurs taux d’intérêt devaient effectivement baisser en cours d’année, cela pourrait se produire avec quelques mois d’écart. Sans le dire explicitement, la BCE prépare les esprits à un premier assouplissement pour le mois de juin, arguant que le travail contre la hausse des prix porte ses fruits, même si les risques liés à la croissance des salaires restent préoccupants. Des données supplémentaires sur ce point précis seront publiées en mai, ce qui rend très peu probable que la BCE intervienne lors de sa réunion de jeudi prochain.

Du côté de la Fed, la probabilité d’un assouplissement dans deux mois n’est plus favorisée par le marché. A en juger par l’outil FedWatch du groupe CME, la probabilité d’un nouveau statut le 12 juin est désormais plus élevée (51,3%) que celle d’un assouplissement (48,7%). L’écart est certes faible mais révèle que les discours bellicistes récents de nombreux membres de la Fed inquiètent les acteurs du marché. D’autant que les créations d’emplois plus importantes que prévu en mars ne plaident pas pour une action rapide de la Fed. Il sera intéressant de lire ce qui a été dit lors de la réunion de mars lorsque la projection de trois baisses de taux en 2024 a été maintenue. Le procès-verbal de cette réunion sera rendu public mercredi, tout comme les prix à la consommation du mois de mars. Des chiffres plus élevés que prévu, comme ce fut le cas en janvier et mars, devraient également augmenter les chances d’un assouplissement en été (juillet ou septembre). ” La Fed devra probablement reconsidérer sa position actuelle de trois baisses de taux. Mais la raison de ce probable changement de position est haussière : l’économie se porte bien. », a déclaré George Mateyo, chez Key Wealth. Sur le marché des obligations d’État, le rendement du dix ans américain, à 4,45%, est au plus haut depuis fin novembre.

L’industrie allemande se porte mieux

L’actualité macroéconomique se concentre ce lundi sur l’Europe : l’indice de confiance des investisseurs Sentix dans la zone euro s’est redressé plus que prévu, passant de -10,5 à -5,9 points en avril, son plus haut niveau depuis février 2022, et la production industrielle allemande a augmenté de 2,1% en Février, porté par le secteur de la construction, après 1,3% en janvier. ” Les données industrielles allemandes indiquent la fin de la stagnation économique au premier trimestre », a réagi Carsten Brzeski, responsable de la macroéconomie chez ING. ” Avec deux mois de données concrètes pour le premier trimestre, il y a enfin des raisons d’être modérément optimiste quant à la fin du ralentissement cyclique. »

La microéconomie fera véritablement son grand retour pour l’ouverture de la saison des résultats du premier trimestre, avec le chiffre d’affaires de Publicis jeudi et les comptes trimestriels des grandes banques américaines (JPMorgan, Citigroup, Wells Fargo) le lendemain, qui pourraient donner une meilleure idée. sur la santé des consommateurs et les niveaux de crédit.

Believe perd 10%, Warner Music renonce à un rachat

Parmi les valeurs du jour, Believe recule de 9,5% après que le géant américain Warner Music Group a annoncé durant le week-end ne pas vouloir présenter d’offre ferme de rachat de l’entreprise française de distribution de musique sur les plateformes numériques. , malgré un signe d’intérêt en mars. Atos s’envole de 23%, la société d’investissement Butler Industries ayant rejoint le plan de sauvetage proposé par la société Onepoint.

 
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