une plongée dans l’horreur à la hauteur des historiens

une plongée dans l’horreur à la hauteur des historiens
Descriptive text here

Le Rwanda entame le 7 avril la 30e commémoration du génocide. Depuis trois décennies, les chercheurs étudient les dernières violences de masse du XXe siècle, qui ont fait plus de 800 000 morts, en majorité des Tutsis. Comment les historiens travaillent-ils sur ce massacre ? Comment traiter le sort des témoins et des survivants des massacres du printemps 1994 ?

Entre le 7 avril et début juillet 1994, en seulement 100 jours, plus de 800 000 personnes, principalement des Tutsi, une ethnie minoritaire, ont été massacrées au Rwanda. Pendant trois mois, l’armée, les milices Interahamwe mais aussi de simples citoyens ont tué – à coups de fusils, de machettes ou de gourdins – des Tutsi, appelés « inyenzi » (« cafards » en langue kinyarwanda), mais aussi des Hutus.

Dès la fin du carnage, les historiens ont commencé à étudier ce génocide déclenché au lendemain de l’attentat contre le président hutu Juvénal Habyarimana, dont l’avion a été abattu au-dessus de la capitale Kigali, dans un délire de haine alimenté par une virulente propagande anti-Tutsi. Dans les mois qui suivent, de premiers travaux sont publiés pour décrypter la genèse et le déroulement de ces tueries.

Voir aussi notre InterviewHélène Dumas, docteur en Histoire, auteur de « Le Génocide au village »

En savoir plus sur FRANCE 24

A lire aussi :
Emission spéciale : « Rwanda, une renaissance artistique » (1/3)
Dafroza et Alain Gauthier, chasseurs de génocidaires rwandais : « Pas de justice sans preuves »
Ouverture du procès de deux anciens responsables rwandais pour « crime de génocide » à Bruxelles

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV « Le public du football n’est pas plus imprégné de racisme et d’homophobie que le reste de la population » – .
NEXT Non, Joe Biden n’a pas décrété que la Journée de visibilité des transgenres serait le dimanche de Pâques